Le droit pour les patrons et les actionnaires de décider du sort de milliers de salariées est insupportable ! La loi Macron autorise les groupes à se débarrasser de filiales sans qu’aucune obligation ne s’impose à eux. Les salariée—s et leurs représentant-es sont tenues à l’écart des tractations du groupe Éram et des repreneurs potentiels. Du côté du gouvernement, la nouvelle ministre du Travail, Muriel Pénicaud, ne prend aucun initiative pour sauvegarder les emplois, au contraire !
Un symbole pour notre quartier
Enseigne populaire dans un quartier populaire, la fin de Tati est symbolique des transformations à l’œuvre dans Paris. L’appétit des promoteurs immobiliers est sans fin.
Dans une ville parmi les plus chères du monde, un espace tel que celui des boutiques Tati à Barbes ne peut qu’aiguiser la voracité de ceux qui veulent un Paris 100 % bourgeois, expurgé de toute présence populaire.
C’est aussi à ce titre que nous nous mobilisons : pour un 18e populaire.
C’est la lutte sociale, la mobilisation collective qui pourront mettre un coup d’arrêt aux mauvais plans des actionnaires et leurs amis promoteurs.
La lutte des Tati nous concerne tous, habitants, salariée-s, clients.
C’est pourquoi nous sommes solidaires de la lutte des salariée-s de Tati : nous exigeons le maintien de tous les emplois et la garantie du versement des salaires.
Mardi 20 juin se tiendra un conseil d’arrondissement à la mairie du 18e place Jules Joffrin. Nous appelons l’ensemble des habitant—es du quartier, les clients à participer à un rassemblement à 18H30 devant le magasin principal de TATI Barbès, puis de nous rendre en cortège à la mairie pour faire entendre la voix des salariées de Tati !
Comité de soutien aux salarié.e.s
