Mort d’Angelo Garand : l’hypothèse d’un entraînement qui vire au meurtre

Le 22 avril dernier, environ 200 personnes étaient réunies devant le tribunal de Blois pour réclamer la vérité concernant la mort d’Angelo Garand, abattu par les gendarmes le 30 mars dernier. D’après le journal Libération, l’intervention du GIGN à Seur aurait pu être décidée dans le cadre de l’entrainement de cette unité d’ « élite ».

Plus d’un mois après les faits, la famille d’Angelo Garand ne comprend toujours pas pourquoi des hommes cagoulés et armés jusqu’aux dents ont débarqué pour arrêter leur frère, avant de l’abattre à bout portant. Angelo n’était pas rentré à la prison de Vivonne après avoir obtenu une permission de sortie, mais il n’avait pas le profil d’un criminel dangereux. Alors pourquoi faire intervenir le GIGN ?

Une source policière, interrogée par un journaliste de Libération, avance l’hypothèse d’une intervention décidée dans le cadre de l’entraînement de l’antenne du GIGN basée dans l’agglomération tourangelle. Dans un article daté du 27 avril 2017, on peut lire :

La gendarmerie précise qu’il s’agit non pas du groupement national GIGN, mais d’une antenne, celle de Tours. Des hommes bien moins formés que leurs aînés.« La possibilité qu’il se soit agi d’un entraînement n’est pas à écarter », avance une source policière. En d’autres termes, les gendarmes auraient pu intervenir pour se faire la main entre deux missions, comme peuvent le faire d’autres compagnies d’élite.

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