60 à 70 personnes étaient là en solidarité, la salle du tribunal étant pleine à craquer tout l’après-midi, y compris pendant les comparutions immédiates précédant cette affaire (100% de délits économiques, la lutte des classes est quotidienne et se joue aussi dans les tribunaux…).
Peu avant le passage des trois copines pour la Demande de Mise en Liberté (DML), les flics en civil et en uniforme ont pris place en nombre dans la salle d’audience, histoire de réagir rapidement en cas de bordel. La tension est montée d’un cran, la solidarité était palpable. Et dès le début du jugement de la DML, la proc’ elle-même reconnaissait qu’il n’y avait pas de raison de maintenir les trois copines en détention.
Après la suspension de séance, les juges ont donc confirmé la libération des trois, avec un simple contrôle judiciaire : pointage au commissariat chaque semaine entre maintenant et le 7 décembre (jour du procès).
Ce jour-là, elles seront toutes les trois jugées pour « tentative de vol par effraction en réunion », deux d’entre elles pour « refus de signalétique » et une d’entre elles pour « provocation à s’armer contre l’État ».
Rendez-vous, donc, au procès le jeudi 7 décembre, qui se tiendra au tribunal de Bobigny.
LIBERTÉ POUR TOU-TE-S !