Le site industriel historique des Lilas qui existe depuis plus de 90 ans sur la ville et bénéficiaire pendant très longtemps est aujourd’hui menacé. Nous sommes 72 salariés d’une moyenne d’âge de 50 ans qui risquons de perdre notre emploi, certains d’entre nous ont plus de 40 ans d’ancienneté.
Le 28 octobre, nous avons appris de la Direction le projet de fermeture du site des Lilas. Le transfert d’activité est envisagé sur le site des Mureaux, du Plessis-Pâté, Épinay sous Sénard et Chatenay Malabry. Une proposition de mutation a été faite pour 62 d’entre nous et 11 postes devraient être supprimés.
Nous refusons la logique cachée de cette manœuvre qui vise à percevoir des aides de l’État comme le CICE (Crédit Impôts Compétitivité Emploi) de plus de 4 millions d’euros en deux ans et à revendre après restructuration, casse sociale pour faire de la plus-value.
RLD est la propriété depuis 2013 du fond de pension Vermeer dont le seul but est d’effectuer de l’achat revente de sites industriels et de distribuer des dividendes à leurs actionnaires.
Depuis nous n’avons cessé de mener diverses actions, grève d’une semaine pendant les fêtes de Noël, pour exprimer notre refus de ce projet qui vise à détruire nos emplois car les conditions de transfert sur d’autres sites lointains ne sont ni acceptables ni vivables pour nous.
Ce samedi 31 janvier, plusieurs centaines de manifestant-e-s, de syndicats, de partis politiques et de sympathisant-e-s ont défilé dans la ville pour apporter leur soutien aux salarié-e-s en lutte contre ce plan « social » qui fait payer aux travailleurs le prix de la spéculation financière.
Tous ensemble, luttons pour défendre ces emplois menacés au sein d’une entreprise qui a fait la preuve de sa rentabilité.
