Lutte collective contre la loi travail !

Le 9 mars à Alès des lycéens de l’énorme bahut JBD ont tenté de bloquer leur établissement puis sont partis en manif’ en ville. L’après-midi une manifestation a réuni plus de 700 personnes.
Avec ou sans-papiers, travailleurs, lycéens, étudiants, chômeurs, retraités..., nous pouvons nous organiser ensemble et choisir nos moyens de lutte. Débrayages, grèves, blocages, sabotages, caisses de solidarité, récupération et mise en commun de bouffe, crèches collectives... sont autant d’outils que nous pouvons construire dans des assemblées de lutte ouvertes à toutes et tous.

Depuis le 9 mars, un mouvement se construit contre le projet de « loi travail » : grèves, nombreuses manifestations, des centaines de blocages de lycées et de facs à travers toute la France. À Alès des lycéens de JBD ont tenté de bloquer leur établissement puis sont partis en manif’ en ville. L’après-midi une manifestation a réuni plus de 700 personnes. Les lycéens et étudiants annoncent des nouvelles journées d’action les 17 et 24 mars, des préavis de grève sont déposés dans de nombreux secteurs et des manifestations sont prévues pour les semaines à venir.

Loi Travail, accords UNEDIC ou comment gratter encore un coup des milliards sur notre dos !? Les dispositifs de la Loi El Khomri pourront être appliqué par un simple accord d’entreprise, en cas de refus, ce sera la porte ! (Voir dans l’encadré du tract en PJ le détail de toutes leurs saloperies). En réformant le Code du travail, cette loi viendrait légaliser tout un tas de pratiques patronales auxquelles nous sommes déjà confrontés. Les patrons ne s’embarrassent pas de légalité, ils iront toujours plus loin !

Loi Travail : une nécessité pour le système capitaliste

L’objectif de la nouvelle loi dans ce contexte de crise, est de faciliter les profits et la compétitivité des capitalistes dans la lutte implacable qu’ils se livrent tous azimuts, quel qu’en soit le prix pour les salariés (virés plus facilement, payés une misère avec des horaires de merde !)… Dans ce petit jeu, l’État n’est pas un instrument neutre au service de « l’intérêt général » : il pose le cadre et les règles de notre exploitation dans l’intérêt de la classe capitaliste, actionnaires et patrons. De gauche à droite, les politiques mises en place ne sont que des manières de gérer ce système, d’organiser et contrôler la société dans ce rapport d’exploitation.

Les mesures de régression sociale ne sont pas « une mauvaise politique » qu’il faudrait changer aux prochaines élections… elles sont aujourd’hui une nécessité pour le système capitaliste. Pour en sortir, il ne s’agit donc pas de combattre « une gauche sociale-libérale » (pour qu’en 2017 « une vraie gauche » gagne les élections), mais bien de rompre radicalement avec le système capitaliste et l’État.

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