Chaque petite entreprise politique croit bêtement, engagée qu’elle est dans une lutte pour de minuscules parts de marché politique, qu’elle sortira renforcée d’avoir affaibli ses rivaux en les calomniant. C’est une erreur : on gagne en puissance en combattant un ennemi, non en l’abaissant. (À nos amis, p. 237)

Nos lectures, même politiques, sont des expériences étrangement similaires-solitaires. Les textes se croisent sans que nous parlions vraiment. Ou seulement par écrans interposés. Mais le commentaire virtuel ne saurait remplacer le débat politique.
Il y a, au contraire, tout à gagner à se saisir des livre, ou des textes publiés sur internet, comme d’outils de rencontres. C’est peut-être cela que vise le titre d’À nos amis sur lequel portera cette première tentative d’« atelier de lecture à voix hautes ».

Car il faut au moins reconnaitre à ce petit livre le mérite de viser le présent et de susciter la discussion. Si ses formules à l’emporte-pièce ont le don d’énerver, elles ouvrent aussi des désaccords, des disputes : c’est cela que nous aimerions explorer ensemble.
Nous avons besoin de lieux et de moments réels pour dénouer les textures, les trames. Confronter nos points de vue. Et tisser d’autres liens. Rendez-vous le jeudi 12 février à 19h à la BAM (14 Impasse Carnot à Malakoff, à 2 minutes à pied de la station Etienne Dolet - ligne 13) .

La discussion sera précédée d’une présentation critique et alimentée de questions ouvertes en guise de pistes pour la réflexion collective.