Les drones de la police parisienne attaqués par... des goélands !

On apprend dans un article du Parisien que les drones de la police sont régulièrement attaqués par des volatiles.
Quelles sont leurs motivations ?

Est-ce en réponse à l’appel qui avait circulé sur paris-luttes.info pour contrer les drones policiers durant le mouvement contre la loi Travail que des goélands les attaquent ?

Est-ce pour contrer la surenchère autoritaire en cours et les investissements massifs de la police dans les technologies de contrôles ?

Est-ce pour des raisons qui leur sont propres ? Parce qu’absolument tout le monde, mais alors vraiment tout le monde, déteste la police ?

Toujours est-il qu’au moins une dizaine de ces objets volants ont été pris à partie par les oiseaux comme le raconte l’article du Parisien :

Selon des sources concordantes, plusieurs drones de la préfecture de police de Paris ont essuyé ces derniers mois la colère de ces oiseaux au bec jaune, des goélands de grande envergure. Environ une dizaine d’incidents aurait été recensée par la DOSTL, dont l’un encore le week-end dernier, lors de l’acte 32 des Gilets jaunes. Ce samedi-là, des oiseaux marins auraient été aperçus à proximité du drone de la PP qui survolait la manifestation. Une simple tentative d’intimidation… Le télépilote aurait fait atterrir son appareil pour éviter tout risque de collision. Depuis plusieurs mois des conseils de vigilance ont été transmis aux opérateurs chargés de guider à vue ces engins volants.

Au cours des attaques, aucun drone, parmi la petite quinzaine d’appareils opérationnels que compte la PP, ne serait tombé à terre ni même n’aurait été heurté, selon une source proche du dossier. « Soit les télépilotes les ont fait atterrir en urgence, soit ils ont trouvé un autre terrain d’envol, explique un proche du dossier. Le risque, c’est que ces drones soient heurtés par les volatiles au risque de tomber. Mais nous sommes très vigilants », rapporte un connaisseur du dossier.

On apprend que la préfecture de police de Paris

n’apprécie que très modérément l’esprit grégaire de ces oiseaux qui, faute de falaises et d’embruns marins, nichent à proximité de la Seine, sur les terrasses en graviers et les toits d’immeubles. Les goélands ne seraient d’ailleurs pas la seule espèce à s’attaquer aux appareils de la PP. Récemment un drone aurait été victime d’une « horde d’oiseaux non identifiés », selon l’expression d’un fonctionnaire de la PP alerté sur l’incident. Peut-être des corneilles…

Une émanation de la tendance black bloc chez les oiseaux ?

Note

Pour soutenir les oiseaux rebelles on peut donner de l’argent à la Ligue de protection des Oiseaux ou à riseup.net.

Localisation : Paris

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