Le Coût de la mort

Rendez-vous vendredi 31 octobre à 19h30 à la Brasserie du Père Lachaise (Paris 20e) pour un échange sur le Coût de la Mort, avec le collectif pour une sécurité sociale de la mort.

Dans une actualité politique confuse, un sujet émerge timidement : le capitalisme funéraire. Mourir coûte cher alors que la naissance est prise en charge. Notre petit collectif d’irréductibles endeuillé•es et agents funéraires bataille pour une autre place à donner à la mort et au deuil.

Le Collectif pour une Sécurité Sociale de la Mort organise ce vendredi à 19h30 un événement autour d’un coup à boire à la Brasserie du Père Lachaise (15 Boulevard de Ménilmontant à Paris) à partir de 19h30 : on y produira notamment notre conférence gesticulée et on présentera notre livre sur la proposition de nouvelle branche de la sécurité sociale.

La Sécurité sociale de la mort, c’est quoi ?

Il s’agit d’une proposition d’une nouvelle organisation économique de nos obsèques et de nos deuils. Nous nous sommes inspiré·es des travaux d’éducation populaire de l’association Réseau Salariat, ainsi que des innovations mises en place dans les coopératives funéraires qui organisent déjà aujourd’hui une alternative au marché des pompes funèbres. Concrètement, voyons les principales caractéristiques !

Pour les familles endeuillées, que propose le Collectif pour une Sécurité Sociale de la mort ?

  1. Un remboursement automatique des frais liés aux obsèques pour l’ensemble des décès sur le territoire. Ce remboursement sera financé par une cotisation du salaire brut de 0,27%. Autrement dit, les aides existantes deviennent universelles.
  2. La mise en place d’un congé deuil : les séances de psy seront intégralement remboursées par la Sécurité sociale de la mort et après discussion avec le praticien, il sera possible de prendre un congé dont la durée sera décidée selon les besoins. Durant cette période, c’est 100% du salaire qui est conservé.
  3. L’accès à des collèges funéraires : afin que la mort sorte de la zone d’ombre et de non-dits qui nous rend tous vulnérables, des endeuillé·es seront tirés au sort pour siéger au sein de collèges départementaux de la Sécurité sociale de la mort. C’est ici que se prendront les décisions concernant le secteur funéraire. Par exemple : Quelles prestations devons-nous rembourser lors des obsèques ? Quels investissements doivent être menés ? Faut-il construire un crématorium dans un territoire qui en est dépourvu ? Quelles entreprises devons-nous conventionner ? Selon quels critères ?
Localisation : Paris 20e

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