Le Congrès européen de la police : techniques de répression et profits

Article belge qui explique les liens entre les grandes entreprises et le congrès européen de la flicaille : il y aura une manifestation Gare du Nord à Bruxelles le 15 mars à 17h, pour celleux qui sont intéressé-es.

Alors que la France et la Belgique sont secoués par des violences policières à répétition, touchant avant tout les racisé.e.s dans les quartier populaires, mais aussi des militant.e.s écologistes et des opposant.e.s à la loi travail récemment, les gouvernements européens et leurs polices ont d’autres priorités. Les 21 et 22 février le Congrès européen de la police a eu lieu à Berlin. Organisée par une entreprise privée, il s’agit d’une rencontre centrale pour les élites de la politique et de la police (y compris du syndicat de police), des hauts fonctionnaires et des entreprises de la sécurité et des technologies de l’information. Avec une clarté rare ce congrès expose les liens organiques entre les politiques autoritaires, de plus en plus répandues en Europe comme en France avec l’état d’urgence, et les intérêts capitalistes.

Depuis 20 ans ce congrès européen invite environ 1500 participant.e.s soigneusement choisi.e.s à Berlin.
Sous le titre “L’Europe sans frontières ? Liberté, mobilité, sécurité” les représentant.e.s de l’ordre établi débattent de leurs problèmes de sécurité les plus importants. Afin de clarifier les enjeux les organisateurs ont mis en place une liste de priorités : le terrorisme, la violence d’extrême-gauche, les crimes contre la propriété privée et le cybercrime.
Grâce à cette liste on peut facilement déduire qui fait partie (ou pas) des cibles de la politique de sécurité. Et grâce à la liste des intervenant.e.s on peut établir quelles organisations politiques et bureaucratiques partagent ce point de vue.

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Mots-clefs : manifestation | police

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