La direction générale de la santé utilise un dispositif de suivi des victimes d’attentat pour ficher les GJ blessé.e.s

Le dispositif SIVIC (ça ne s’invente pas), normalement utilisé en cas d’attentat ou de catastrophe naturelle pour gérer de gros flux de victimes a été activé les 8 et 15 décembre. La CNIL avait émis quelques réserves à la création de ce fichier contenant pas mal d’infos sensibles et ne l’avait accepté qu’en tant que dispositif temporaire censé être remplacé par un outil plus adapté.
La direction générale de la santé (DGS) annonce l’avoir appliqué seulement en prévision d’un grand nombre de blessé.e.s, mais le problème et que le fichier est accessible au personnel des ministères de l’intérieur, de la justice et des affaires étrangères...
La DGS assure que l’intérieur n’a accès au données qu’en cas d’attentat mais le porte-parole de l’Association des médecins urgentistes de France s’inquiète de la transformation progressive des hospitalier.e.s en auxiliaires de police...

Info trouvée sur Médiapart (article en accès libre)

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