L’interrègne : La révolte de George Floyd, la pandémie de coronavirus et la révolution sociale émergente

Le collectif prolétarien Black & Brown « Haters Cafe » publiait récemment un article sur la situation politique et ses perspectives aux États-Unis. Nous en proposons une traduction.

Cet article a été écrit collectivement par un groupe appelé « Vos Camarades Paresseux » et envoyé à Haters Cafe pour publication. Vous pouvez y retrouver une affiche et un zine de ce texte, en anglais. N’hésitez pas à imprimer et diffuser si vous le souhaitez.

Nous pensons que 2020-21 est une période de lutte sociale généralisée qui, pour la première fois depuis au moins cinq décennies, a poussé les soi-disant États-Unis au bord de la transformation révolutionnaire. Nous avons pensé à cette lutte comme le Grand Refus [1]. Nous proposons ces thèses comme des provocations et des éléments de base pour une élaboration et une action plus poussées.

1. Après plus d’une décennie de luttes de plus en plus militantes et intensives, la portée et la puissance imaginative de la rébellion de George Floyd étaient telles que le mouvement ne quittait pas simplement les rues, mais se traduisait de la rue vers les lieux de travail, maisons, écoles, prisons, familles, rassemblements sociaux, en d’autres termes, dans la vie quotidienne prolétarienne. Alors que ces luttes précédentes – Occupy, Black Lives Matter, Standing Rock, la grève des prisons, Occupy ICE, l’antifascisme, Metoo etc. – étaient restées massivement politiques, malgré de nombreuses tendances insurrectionnelles et antipolitiques en leur sein (refus de revendications, affirmation de la valeur des vies noires et indigènes point à la ligne), la rébellion de George Floyd s’est entièrement déversée dans une lutte sociale totalisante, le seul type de lutte capable de détruire ce monde.

2. L’aspect le plus visible de cette lutte sociale a été le refus généralisé du travail, ce que les économistes appellent la Grande Démission, qui a vu plus de 30 millions d’Américains quitter leur emploi en 2021 seulement. Mais le Grand Refus peut également être observé dans une augmentation énorme de l’action et de l’organisation plus traditionnelle du travail ; dans les cas de pillages de masse divorcés de contextes plus évidents de mouvements et d’émeutes ; dans la rupture des systèmes de notation et de tests scolaires ; dans une reconnaissance encore plus large de la violence psychique et de l’aliénation de la vie quotidienne intensifiée et douloureusement visibilisée par la pandémie, et dans une acceptation concomitante des soins de santé mentale, de la paresse et de la recherche du plaisir ; dans une haine ouverte et générale du travail.

3. L’émergence de la révolution sociale reflète un changement qualitatif, et pas simplement quantitatif, dans la lutte. Alors que les vagues précédentes étaient mues par des innovations tactiques en réponse aux attaques de l’État et du capitalisme, le Grand Refus représente une offensive diffuse et généralisée contre l’État, le capital, la suprématie blanche et la propriété. Le changement qualitatif observé dans la phase du Grand Refus de la rébellion de George Floyd a élargi la cible : de la lutte contre la domination directe et ses origines anti-noires (police, prisons, tribunaux) à la lutte contre la domination indirecte (le travail et tout ce qu’il comporte). Là où la première phase de la rébellion a lancé une profonde remise en question du maintien de l’ordre, de l’incarcération et de ce que la justice pouvait signifier aux États-Unis, cette deuxième phase remet en question la place destructrice du travail dans la vie des prolétaires qui luttent pour joindre les deux bouts, ainsi que la menace écologique pour le monde entier. C’est un approfondissement de la critique vécue de la vie sous le régime racial du Capital.

4. En raison de son caractère offensif et diffus, le Grand Refus a été presque entièrement invisible pour la gauche organisationnelle ou activiste (la « gauche » ici sera utilisée dans sa définition la plus large, désignant des personnes de toute tendance dont l’engagement dans la lutte pour la libération est un mode de vie). Comme les généraux de la dernière guerre, ce milieu se résigne aux rythmes déprimants de l’obsolescence programmée des vagues du mouvement politique au moment même où ce rythme est supplanté. En outre, la Gauche électorale a pris ce moment pour revenir à son admonestation de l’auto-activité prolétarienne qui ne s’inscrit pas dans ses cadres vétustes, une admonestation brièvement mise en pause lorsque la rébellion de George Floyd s’est révélée beaucoup plus puissante et durable que ses efforts de campagne.

5. On peut beaucoup plus difficilement réduire la révolution sociale à des points de données, l’agiter et en héroïser des scènes, des organisations et des causes, des slogans et des revendications – en d’autres termes, la réduire en images – que la révolution politique. Dans l’univers tumultueux du Spectacle, tout ce qui ne peut se réduire à des images et à un caractère matériel et tangible paraît moins réel. Plus le mouvement réel pour abolir l’état des choses se détourne des images de lutte pour la transformation de la vie quotidienne, plus la gauche se détourne de ce mouvement. Cette réticence à devenir un Spectacle plus reproductible est l’un des points forts de cette phase, non pas parce que devenir clandestin est une valeur en soi, mais parce que les politiciens de gauche n’ont plus personne devant qui se tenir et à revendiquer comme sien. Le contenu même de cette phase en est un pour lequel la gauche n’a pas vraiment d’utilité, et qu’elle préfèrerait même voir disparaître.

6. Malgré cette opposition apparente entre lutte politique et sociale, la rébellion de George Floyd doit être comprise comme le point culminant de la lutte politique de la dernière décennie. Cela se voit dans le retour de toutes les tactiques de cette décennie – le blocus, l’émeute, l’occupation, la manifestation de masse, le call-out, la grève des prisonniers, la mobilisation antifasciste, le blocage des autoroutes – pendant les mois où la rébellion atteint son apogée. Le remplacement du politique par le social n’aurait pas été possible sans la revigoration du politique au cours de la décennie de lutte précédente. Notre seule option, c’est de continuer comme ça.

7. Au moment de la plus grande réalisation pour la Gauche, son propre dépassement par la généralisation de la lutte, elle s’est, mélancoliquement, tournée vers l’intérieur. Se voyant « réduite » de sa position morale élevée de direction avant-gardiste à une simple égalité dans la participation par le caractère de masse des événements, et ayant appris à ne considérer que ses propres efforts d’organisation comme le marqueur et la mesure de la force de classe, elle tente, dégonflée, de transformer la victoire en défaite.

8. Le Grand Refus est une charnière cruciale pour les révolutionnaires : nous pouvons accepter l’effondrement du mouvement ouvrier classique et de ses formes, et (continuer à) développer et expérimenter de nouvelles façons d’agir et d’analyser, ou nous pouvons doubler la mise sur l’image appauvrie des victoires passées et, dans notre désir de pouvoir, de reconnaissance et de leadership, devenir la pointe de la contre-révolution. Cette dernière tendance s’est manifestée dans les rues pendant le soulèvement, lorsque des organisations « révolutionnaires » se sont frayé un chemin jusqu’à la tête des cortèges et des foules, uniquement pour les mener dans des défilés circulaires jusqu’à ce que les jambes de chacun s’épuisent, pour les diriger sur les autoroutes sans aucun plan d’évasion ou de fuite, ou pour les pousser vers un conflit purement symbolique avec la police, caractérisé par l’arrestation sans résistance des manifestants.

9. Si nous nous inspirons plutôt de la lutte elle-même, nous pourrions nous joindre au Grand Refus en nous retirant de toutes les formations de gauche que nous avons contribué à construire et à constituer jusqu’à présent – et nous ne nous référons pas simplement aux organisations mais aux milieux, aux projets, aux scènes sociales ou aux méthodes d’action – qui se révèlent inadaptées aux événements. Les scénarios proto-révolutionnaires émergent très rarement, et nous devons sortir de nos propres dogmes et certitudes si nous voulons agir et intervenir avec efficacité.

10. La nouvelle pandémie de coronavirus était une condition nécessaire mais insuffisante pour la rébellion de George Floyd et le Grand Refus. Le racisme anti-noir, le capacitisme et la xénophobie étaient également nécessaires mais ne sont pas nouveaux, bien que la pandémie ait vu un approfondissement de ces codes sociétaux. La profonde perturbation biopolitique, sociale, psychique et économique de la pandémie et de sa gestion a donné de nombreuses impulsions à la révolte, mais la pandémie mondiale n’a pas conduit à des soulèvements partout dans le monde.

11. Les facteurs spécifiquement fournis par la pandémie étaient nombreux : les expériences de décès, de maladie et de chômage massifs ; le soulagement apporté à la nature du poids de l’école et du travail, certaines expériences et tâches demeurant « essentielles » tandis que d’autres disparaissaient sans tambours ni trompettes ; une remise en question de la vie domestique et des rôles genrés provoquée par l’assignation à résidence partiellement forcée ; le manque de sport, de télévision, de bars, de clubs et autres pains et cirques sensés nous donner de quoi discuter et réfléchir au-delà de notre libération ; le fardeau inégal de la maladie pandémique et de la mort chez les populations noires, natives et non blanches ; la fureur face à l’accélération active de la pandémie par des dirigeants d’extrême droite agissant au nom de propriétaires petits-bourgeois et de patrons de petites entreprises qui voulaient nous faire « retourner au travail » ; l’argent supplémentaire en main grâce aux retombées soudaines de l’augmentation du chômage et des mesures de relance ; les moratoires sur les expulsions ; la frustration profonde, l’ennui et l’aliénation dus à l’effondrement des modes de reproduction sociale les plus simples comme l’amitié, les services religieux, les fêtes, les réunions familiales, etc. etc. Tous ces facteurs ont été mis à contribution aux États-Unis, dans une société qui ployait déjà sous le poids de la révolution noire en cours, de la résistance indigène de plus en plus puissante, des inégalités, de la dette, de la gentrification et de la pauvreté, d’une haine profonde pour le président et le Parti Républicain, de l’accélération de la catastrophe écologique, de l’échec du système de santé, de l’incarcération de masse largement détestée et des nombreux autres symptômes morbides de cet empire qui s’effondre. Ces vents sociaux, affectifs et économiques ont créé la tempête parfaite du Grand Refus.

12. Si le Grand Refus n’est pas totalement mondial, il ne se limite pas aux États-Unis : ses contours sont visibles au Vietnam, au Chili, en Allemagne et dans la plupart des Caraïbes. Il convient de noter en particulier une explosion similaire de la conscience et de l’action antisociales chez les jeunes travailleurs en Chine.

13. Aux États-Unis, ce retrait massif de la main-d’œuvre, cette grève générale, a entraîné une amélioration considérable des salaires, des avantages sociaux et des conditions de travail, y compris la plus forte augmentation des salaires nationaux d’une année sur l’autre depuis des décennies. Cependant, ces concessions ne satisfont pas la classe ouvrière qui, en octobre, a continué à quitter son emploi à un rythme accéléré. Il semble donc que la question n’est pas le type de travail, ni le niveau de rémunération, mais bien le travail lui-même.

14. Cette action et cette conscience anti-travail représentent une continuation de l’action et de la conscience anti-police de la rébellion de George Floyd. La police, le patron et le propriétaire forment la trinité impie de l’oppression prolétarienne. Sans loyer, nous n’irions pas travailler pour un patron ; sans salaire offert par un patron, le propriétaire ne pourrait pas extraire des richesses en accumulant des logements ; sans la police, nous dirions au patron et au propriétaire d’aller se faire foutre. Mais avec des moratoires sur les expulsions et de l’argent en main, et après avoir récemment dit à la police d’aller se faire foutre, jusqu’à brûler leurs porcheries, les travailleurs reconnaissent de plus en plus la nature parasitaire du patron et du lieu de travail, et la refusent dûment.

15. C’est dans la capacité à connecter cette conscience anti-travail avec les luttes abolitionnistes et décoloniales dans un refus total de cette société que nous plaçons le plus d’espoir de voir nos efforts porter leurs fruits.

16. Tous ces événements se sont produits sans l’effondrement financier massif que tout le monde semble s’accorder voir traîner, là au coin de la rue, depuis trois ou quatre ans. L’économie réelle a été confrontée à une sévère contraction allant de défaillances infrastructurelles et logistiques conduisant à vider les rayons du cœur de l’Empire, à des fluctuations soudaines des coûts énergétiques, en passant par une inflation échappant au contrôle et à la gestion des institutions financières centrales. Et pourtant, les marchés financiers et immobiliers sont en hausse, en grande partie grâce à la stimulation de la pandémie et apparemment sans être perturbés par les conflits sociaux et économiques qui définissent notre vie quotidienne. Certains révolutionnaires ont fait valoir que la dette et la financiarisation ont totalement dissocié les échelons supérieurs de l’économie des processus matériels du travail et de la production de marchandises, auquel cas nous ne vivons plus sous le capitalisme en tant que tel mais sous une sorte de techno-féodalisme, si bien que l’effondrement pourrait être reporté de façon permanente. Mais le crypto-mythe n’est que le côté positif de cette médaille : avant chaque crise d’époque, beaucoup se convainquent que le problème de la nature sociale de la valeur a été résolu une fois pour toutes. Sur ce point, nous sommes enclins à être d’accord avec les économistes : cette situation est insoutenable et l’effondrement approche. Si les travailleurs provoquent eux-mêmes cet effondrement, nous serons entrés activement dans une période révolutionnaire.

17. Les dirigeants mondiaux ont répondu à l’urgence de la pandémie avec la même avidité, la même apathie et le même mépris total pour nos vies qu’ils ont toujours montrés. Considérée comme un galop d’essai pour des catastrophes médicales et écologiques de plus en plus drastiques, la démocratie capitaliste a indiqué sa volonté totale de nous sacrifier, nous et tout ce qui nous est cher, sur l’autel du profit. Personne ne viendra nous sauver.

18. Aux États-Unis, le Parti Démocrate a résolument échoué dans son rôle historique de coopter et de contenir le mouvement. Trop habitués à travailler comme la main gauche du Parti Républicain, ils n’ont pas vu que Bernie Sanders représentait leur meilleur espoir d’enrayer cette conjecture révolutionnaire, malgré les efforts acharnés de la gauche sociale-démocrate pour le leur montrer.

19. L’ignoble défaite du mouvement social-démocrate électoral face au Parti Démocrate a coupé l’herbe sous le pied de l’aile droite de la gauche, entraînant ses dirigeants médiatiques dans une spirale d’insignifiance nombriliste et poussant la plupart des organisateurs sur le terrain soit à quitter le mouvement, soit à se tourner vers des projets plus activement conflictuels et révolutionnaires, au moment précis où l’État a besoin de tous les freins au mouvement révolutionnaire qu’il peut obtenir.

20. Joe Biden est l’exemple prototypique du leader au sujet duquel les historiens affirmeraient gravement que, si un leader plus décisif, plus populaire ou plus rusé avait été à la tête de l’État, les crises qui ont suivi auraient pu être évitées. Il ferait un excellent dernier président.

21. Le coup d’État fasciste raté du 6 janvier 2021 marque un tournant important dans le niveau du mouvement politique de droite aux États-Unis. Alors que les formes organisationnelles particulières représentées par l’alt-right ont été largement vaincues par l’organisation antifasciste, la persistance du mouvement fasciste reflète une réponse réactionnaire globale aux tendances qui s’éloignent des États-nations et de la démocratie libérale (tendances impulsées, il faut le souligner, par le capitalisme lui-même, en particulier sa volonté d’une logistique et de marchés du travail mondialisés totalement fluides), le résultat de quatre années de pouvoir Trumpiste, et l’aboutissement de décennies de travail idéologique et politique de la droite aux États-Unis.

22. Cependant, comme la droite de la rue est toujours tactiquement trois pas derrière le mouvement prolétarien, la droite se trouve maintenant dans une accalmie du mouvement du même type que celle dans laquelle nous nous sommes trouvés à travers les années 2010. Leur coup d’État n’a été que timidement mis en échec par l’État, et ils ont eu beaucoup de temps, d’espace et d’opportunités médiatiques pour panser leurs blessures. C’est peut-être la première accalmie du mouvement de ce type à laquelle cette génération de fascistes a été confrontée.

23. Dans cette accalmie, ils sont revenus aux schémas de la guerre culturelle et de la capture politique locale auxquels ils sont habitués au moins depuis la Reconstruction, un schéma qu’ils adoptent dans les périodes de pouvoir fédéral libéral alors qu’ils attendent leur heure et tentent de pousser les choses toujours plus à droite avant leur prochaine prise des rênes.

24. Ils remporteront, comme toujours, de nombreuses victoires horribles et violentes dans cette période de repli. Cependant, la leçon qu’ils semblent avoir tirée du coup d’État est que, malgré la multiplication des appels à la sécession et à l’ « indépendance », leur meilleure chance d’accéder au pouvoir est l’élection de Donald Trump en 2024. Il y a donc une sorte de course à trois entre le mouvement prolétarien, le cycle électoral de 2024 et la santé physique de Donald Trump. La mort ou l’incapacité de Donald Trump représenterait un coup dur pour le mouvement fasciste américain tel qu’il est actuellement constitué et il leur faudrait au moins un autre cycle électoral pour s’en remettre.

25. En raison de la nature diffuse et non imagée du Grand Refus, la droite a réussi à paraître plus active, puissante, bruyante et victorieuse que la gauche au cours de l’année dernière. En effet, ils l’ont été, dans la mesure où la gauche représente le côté directement politique du mouvement de libération. Les plus grandes victoires de la gauche cette année ont été la marée montante de l’organisation, de la grève et de la reconnaissance des syndicats, une tendance puissante, bien qu’elle soit éclipsée par la Grande Démission. Les libéraux ont réussi à écarter le reste de la gauche, en particulier ses tendances antiracistes et abolitionnistes, du duel pour le contrôle des institutions gouvernementales alors qu’elle tente une réforme (pathétiquement inefficace) de la passivité et de la non-politique centristes. Le Grand Refus représente une attaque non pas dans ce duel mais en dessous et contre lui. Alors que la droite, les libéraux et la gauche se battent pour l’acte de propriété de la maison, les termites creusent dans les fondations.

26. Tout semble sur le fil du rasoir, prêt à bondir ou à tomber, à exploser dans l’action ou à imploser dans la catastrophe. Nous devrions prêter attention à ce sentiment de malaise, d’anticipation et d’anxiété. Ce n’est pas le signe certain d’un soulèvement à venir, mais c’est un signe certain des conditions de possibilité d’un soulèvement.

27. Dans le rapport de forces actuel, c’est le mouvement prolétarien qui est le plus organisé, le plus actif et le plus capable. Si un soulèvement devait se produire dans un avenir proche, la révolution devrait briser la chrysalide de la gauche dans laquelle elle a grandi et prendre son envol. Sinon, le poids mort de la politique nous entraînera une fois de plus vers la défaite.

Note

Traduit de l’anglais par X. pour le Groupe Révolutionnaire Charlatan.

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Notes

[1En 2016, un recueil d’essais sur le philosophe de la Nouvelle Gauche Herbert Marcuse est sorti sous ce titre. Nous ne l’avons pas lu, et ne revendiquons ni affinité ni antagonisme avec lui.

Mots-clefs : Etats-Unis

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