L’inimaginable Autonomie véritable danger du capitalisme.

Femme prolétaire racisée de banlieue, à l’affût de toutes les possibilités qui se présentent de virer le capitalisme et de construire un monde où le vivant serait la priorité, j’ai décidé de chercher un groupe d’action pour apporter ma pierre à la vitrine.

J’aimerais partager une réflexion qui me semble importante. Il faut que vous sachiez tout de même d’où je parle : ma réflexion est influencée par le mouvement autonome et la théorie marxiste, mais ne représente que moi. Soyez indulgent, s’il-vous-plait il s’agit de mon premier texte politique...

L’inimaginable Autonomie véritable danger du capitalisme.

Parce que ce système capitaliste nous exploite nous prolétaires, jusqu’à la mort. Pour enrichir le bourgeois insatiable de profit et de pouvoir. Bourgeois qui se croit propriétaire du monde.

Puisque les capitalistes nous font la guerre en détruisant le service public, l’hôpital public, en nous imposant des conditions de travail qui nous abîment et nous tuent, puisque même nos assiettes représentent un danger, parce que l’école publique est un lieu de violences institutionnelles.

Nous voulons détruire ce vieux monde de parasites fondé sur les inégalités.

Un autre monde est possible.

Collectivement nous pouvons nous débarrasser de cette organisation mortifère et construire un monde qui respecte le vivant. Persuadée que notre salut se trouve dans la gestion collective et autonome de nos vies, se débarrasser du patron qui n’a que pour seul utilité de détenir les moyens de production est un des objectifs à atteindre pour assainir notre société. Car celui-ci n’est qu’un racketteur et seul le travailleur qui fabrique, répare et nettoie crée de la richesse.
Nous pouvons apprendre à gérer les différents secteurs de notre société sur la base de l’entraide et selon nos compétences, avec des leaders sur un temps limité, dans une organisation qui n’est pas fondée sur la hiérarchisation.
Je suis bien consciente qu’il faudra du temps et dépasser beaucoup d’étapes pour atteindre cet idéal. Mais la mise en oeuvre de nos actions lors des mouvements sociaux doivent être les travaux pratiques de ce projet de société et l’enthousiasme des individus à concrétiser ces actions dans ce mouvement prouve leur volonté de vivre dans une société autonome, même si cette soif d’organisation collective n’est pas envisagée comme possible de tous.

Le chemin de mon idéal me semble encore long.

Pour ma part, mon 18 septembre m’a confronté à la résistance d’un fonctionnement obsolète qui ne dérangera jamais le pouvoir capitaliste. Je me suis heurtée à l’incompréhension d’un groupe de quartier organisé pour une action qui n’a pas compris ma désapprobation de convier un élu à l’action prévue. Invitation qui, selon moi, discrédite le mouvement d’émancipation en cours et qui révèle un syndrome de stockholm du prolétaire. 
Cette équipe était tout simplement noyautée par des membres de parti qui n’entendaient pas de lâcher les rênes et ont de fait tué toute possibilité de s’organiser de façon autonome.

Pour un nouveau monde, comme il faut se débarrasser du patron, il faut se débarrasser du politicien qui s’inscrit dans le système, ce qui permettra de créer d’autres dynamiques dans le but de nous réapproprier nos vies.

BrigittePetiteAngoraLibre
Force à vous

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