L’amiante et les travailleuses du nettoyage

La nature du travail des femmes a peu changé. Du travail de l’amiante pour les ouvrières du début du 20e siècle, les travailleuses du nettoyage du 21e siècle sont passées au travail sur l’amiante. En plus de toutes les maladies professionnelles dont elles sont victimes, la prévalence au cancer du poumon est totalement éludée.

La section de la CNT Sub de la DRIHL (Direction régionale de l’hébergement et du logement) a saisi le comité d’hygiène et de sécurité (CHSCT) pour l’arrêt immédiat du nettoyage des surfaces incréminées, un dépistage des travailleuses concernées et la prise en compte en terme de pénibilité au travail.

Dorénavant, l’extraction de l’amiante est interdite dans de nombreux pays. Les femmes ne sont plus productrices de ce matériaux. Mais elles gardent pour certaines encore quand même les mains dans l’amiante. C’est le cas des femmes de ménages

On peut noter la similitude de la situation sociale entre ces femmes d’époques et de pays différents, travail sur une tache dévolue par préjugé aux femmes et salaire insuffisant pour vivre.

L’exposition dans le nettoyage à l’amiante se fait par le frottement des surfaces de matériaux amiantées.

Après recherches, il apparaît pourtant que l’utilisation des monobrosses dans le nettoyage et le ponçage de sol en plastiques, dans la composition desquels entrait de l’amiante, entraîne ou a entraîné une surexposition des femmes de ménage à de telles substances nocives. Or si l’on entend volontiers parler des risques encourus par les garagistes en raison des plaquettes de frein amiantées, il n’est jamais fait état des femmes de ménage ou des repasseuses exposées à l’amiante

À lire sur le site de la CNT - Syndicat Unifié du Bâtiment

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