Journée internationale contre les violences policières

Commémoration nationale de toutes les personnes tué(e)s par la police en France. À Paris rendez-vous le 15 mars de 14H à 18h30, Place du Trocadero.

Cela fait plusieurs années que des collectifs et des familles de victimes se battent pour obtenir la justice et pour faire entendre la vérité sur les circonstances de la mort entre les mains de la police de leurs proches.
Parce que quand la police n’est pas directement coupable de la mort de certaines personnes, elle en créer les circonstances.
Rappelez-vous il y a 10 ans : Zyed et Bouna morts électrocutés dans un transformateur à la suite d’une course poursuite par la police à Clichy-sous-Bois. Cela fait 10 ans que la famille attend la reconnaissance de la responsabilité des agissements des fonctionnaires de l’état. [1]
Chaque année peut être recensé plus d’une dizaine de personnes tuées directement par la police ou mort à cause de leurs actions.
Trop de victimes et de familles laissés dans un déni de justice ; trop de non-lieu rendu constamment :

  • Pour rappel non lieu rendu pour les responsables de la mort de Lamine Dieng à Paris 20e en 2007, non-lieu pour Abou Bakari Tandia, Non-lieu pour Ali Ziri… et La liste est longue…

Pour toutes ces raisons en France comme ailleurs, nous devons faire exister cette journée internationale contre les violences policières pour :

  • dire que nous n’oublions pas
  • dénoncer les actions et pratiques violentes de la police
  • dénoncer les médias et la justice qui salissent la mémoire des victimes
  • dénoncer l’impunité dont les » gardiens de la paix » bénéficie
  • pour que les familles de victimes n’aient plus à se battre
  • pour faire entendre la Vérité et que les familles et les victimes obtiennent justice & réparation

Pour que la mémoire des nôtres ne soit pas enterrées mobilisons-nous.

Proposez vos actions !

Notes

[12 des fonctionnaires de police responsable de la mort de Zyed et Bouna comparaîtront du 16 au 20 mars 2015 à Rennes.
Les deux policiers avaient été renvoyés une première fois en correctionnelle par des juges d’instruction de Bobigny en 2010, mais cette décision avait été invalidée en appel, avant que la Cour de cassation n’ordonne une nouvelle procédure et ne dépayse l’affaire à Rennes en octobre 2012.

Localisation : Paris 16e

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