Les journalistes ont été refoulés par les gendarmes mardi, et semblent ne même pas avoir tenté de passer mercredi.
Pas un mot sur cette journée ordinaire de persécution policière dans les médias...
En 2012, une douzaine de maisons "en dur" avaient été détruites en vue de construire l’aéroport.
Depuis 1 an, alors qu’une partie du mouvement de lutte contre l’aéroport avait, non sans violents fracas internes, « stratégiquement » cédé et nettoyé la D281, le pouvoir s’efforce encore d’effacer toute trace de résistance aux abords de cette « route des chicanes » après avoir employé tant de moyens (2500 gendarmes, des milliers de GLIF4 et de balles de LBD40, sans parler des lacrymos) pour éradiquer cabanes collectives et potagers historiques des occupant-e-s, dans un climat de violences physiques et psychologiques traumatisant...
Nos modes de vie, nomadisme, autogestion et habitats légers, sont légitimes. Nous construisons à base de récup d’invendus, de dons, de terre, de paille, de fer et de verre. C’est pourquoi nous avons construit, reconstruit, et nous reconstruirons encore jusqu’à ce que l’État mortifère n’ait plus un sou pour endoctriner et donner les quelques miettes qui motivent ses milices, ou qu’il admette que notre manière de vivre est bien plus respectueuse de la planète que toutes ses normes environnementales, ornementales et bien juteuses...
Nous redoutons de nouvelles « opérations policières » dans les jours qui viennent.
Nous vous invitons dès à présent à nous rejoindre sur place entre l’Est, La Grée, le Rosier, la Wardine et Bellevue, puis particulièrement à partir du 6 avril, pour lancer des chantiers de constructions, plantations, discussions et bien plus...
Des Gilles & John de la ZAD – NDDL