Inauguration de l’épicerie associative de la Coopérative de Ménilmontant

Le 3 octobre à partir de 18h, La Coopérative de Ménilmontant ouvre ses portes pour une soirée d’inauguration de l’épicerie associative au 17 Rue Moret, 75011. Au programme : présentation de la coopérative, tables-rondes, dégustations, installations, buvette, Dj set.
En partenariat avec la Galérie 13.

Nous sommes une coopérative alimentaire fondée sur des valeurs solidaires et autonomes ayant pour but de ne plus entretenir les fonctionnements prédatauriaux de la grand distribution et de la production de masse.

Pourquoi une épicerie ?

Parce que c’est le modèle commercial qui demande le moins d’investissement initial pour atteindre un équilibre économique rapide.

Parce que nous ne voulons plus financer les grandes enseignes de distribution.

Parce que c’est un point d’ancrage durable dans le quartier que nous investissons, un véritable lieu permettant de réfléchir, de créer, de s’organiser.

Comment ça marche ?

Les sociétaires ont accès à l’épicerie où ils trouvent des produits moins chers que dans la grande distribution pour des produits de qualité.

La fonctionnement de l’épicerie est assuré bénévolement par les sociétaires à raison d’une demi-journée par mois, temps qui peut être aménagé suivant les besoins de chacun-es.
Ce modèle permet de rendre accessibles des produits de meilleure qualité sans que cela se fasse au détriment des agricultrices et agriculteurs.

Dans un premier temps, les quelque 300 références sont achetées à 3 grossistes militants, permettant de proposer rapidement l’ensemble des produits de consommation courante.
Peu à peu ces produits sont échangés avec d’autres directement achetés aux producteurs sur proposition des sociétaires. Chaque sociétaire décide des produits qu’il veut voir en rayon.

Certains produits sont en lien direct avec les luttes que nous soutenons : paysans de la Confédération Paysanne, café du Chiapas, pâtes cultivées sur les terres réquisitionnées à la mafia dans la région de Naples, produits issus d’usines reprises en coopératives par leurs ouvrier-es (le thé Scop-ti, les savons et produits d’entretien Vio.ME).

On commence par les produits non périssables, puis on ajoute les produits frais lorsque les choses tournent bien et que l’économie le permet.

Chaque fin d’année, les membres se réunissent pour décider ensemble de la façon dont sera dépensé le “trop-perçu”, c’est-à-dire l’argent qui reste une fois que les comptes de l’année sont clôturés. Cet argent peut être reversé aux sociétaires de la coopérative au prorata de leur dépenses dans l’épicerie (historiquement, c’est ce qu’on appelle la “ristourne”), être réinvesti dans de l’équipement, ou être consacré à financer de l’activité sociale. Idéalement, les trois. Reste à déterminer dans quelles proportions.

Pour en savoir plus rendez-vous sur notre site web : https://coopdemenil.fr/

Localisation : Paris 20e

À lire également...