Il va falloir durcir la grève

Nous sommes en janvier 2020. La grève dure dans certains secteurs depuis presque un mois. Macron vient de faire ses vœux foireux qui sonnent comme une véritable déclaration de guerre.
À nous d’être à la hauteur et de passer à la vitesse supérieure pour gagner une bataille dans la guerre sociale.

Il va falloir durcir la grève dès les jours à venir pour monter en intensité jusqu’au 9 janvier où l’on ira chercher Macron chez lui s’il n’a pas encore retiré l’ensemble de cette réforme. Et encore, comme il est déjà trop tard pour le gouvernement pour « négocier », nous devrions exiger en plus du retrait de la réforme des retraites, des augmentations massives de salaires, une sixième semaine de congés payés, une meilleure couverture chômage et enfin des thunes pour les hôpitaux et leur personnel, ainsi que pour l’Éducation nationale et ses profs, (vous pouvez continuer la liste). Ça, ce n’est que la partie raisonnable de nos exigences…

Depuis presque un mois maintenant, certains secteurs comme les transports ou l’énergie sont en grève reconductible. Bravo à eux et elles ! Mais on ne peut demander beaucoup plus à ces agents qui ont déjà chèrement payé leur engagement. On peut par contre les soutenir avec des caisses de grèves, mais si on les laisse seuls cela ne suffira pas à faire tomber la réforme.
Le secteur de l’énergie devrait muscler sérieusement ses actions et provoquer des coupures de courant et peut être une pénurie d’essence.
Les profs devraient logiquement reprendre le mouvement à la rentrée.
Les lycéens et étudiants seront peut être aussi de la partie en tous cas des appels à bloquer les lycées à partir du 6 janvier tournent sur les réseaux sociaux.

Pour les autres salarié·e·s, il est urgent de se mettre en grève maintenant. En une semaine, si on est nombreux, c’est plié et on gagne de nouveaux droits. En attendant, il faut durcir la grève.
Quelques idées ont commencé à circuler. J’en recense ici quelques-unes, mais il y en a bien sûr beaucoup d’autres à inventer.

  • On peut bloquer les dépôts de bus, mais aussi les entrepôts logistiques, les ports commerciaux. Comme la police dégage de plus en plus violemment les grévistes, on peut imaginer de grandes barricades enflammées à des points stratégiques.
  • On peut, on doit retrouver des cortèges offensifs durant les grandes manifestations syndicales. Si les Gilets jaunes nous ont appris une chose, c’est que seul le zbeul paie !

Le gouvernement veut passer en force, nous n’avons d’autres choix que de radicaliser nos pratiques et nos exigences.

Vive la grève générale ! Vive les grévistes !

Localisation : région parisienne

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