Facs en luttes ! Bulletin de grève #1

Voici un bulletin qui recense les assemblées générales sur les universités et les établissements du supérieur.
Il ne demande qu’à être enrichi et alimenté, vous pouvez donc envoyer vos infos à contact@solidaires-etudiant-e-s.org

Voici le premier "Facs en luttes", bulletin de grève qui recense les assemblées générales et autres mobilisations qui ont lieu au niveau des facs et des établissements de l’enseignement supérieur !

D’autres suivront, vous pouvez donc envoyer vos informations à l’adresse : contact@solidaires-etudiant-e-s.org

Édito

Un "report" : première victoire ou repli stratégique ? L’objectif c’est toujours le retrait !
Il y a quelques jours, le gouvernement a annoncé le report au 24 mars de la présentation de la « Loi Travail » devant le conseil des Ministres. Ce geste n’a, pour nous, rien d’une victoire. Ce n’est malheureusement ni un "recul", ni la marque d’une "volonté de dialoguer".

C’est une manière de « noyer le poisson », une pause tactique de la part du gouvernement, dont l’objectif
est d’éviter tout mouvement social d’ampleur.

Comment ? En laissant un peu plus de temps aux « syndicats » qui souhaiteraient « négocier » des miettes sur un texte globalement désastreux, comme un petit recul sur la baisse des indemnités prudhomales, . . . pour maintenir les 12h de travail par jour et les 46h par semaine. Nos conditions de travail, de vie, ne sont pas à
marchander.

Quelle utilité y’a-t-il pour nous à négocier un texte dont aucun des 52 articles ne constitue une véritable avancée pour nos droits ? Contrairement à ce que dit Manuel Valls, d’un ton paternaliste et méprisant, nous n’avons pas besoin d’explications supplémentaires : c’est parce que nous comprenons trop bien ce projet de loi que nous demandons, non pas un report, mais un retrait. Le débat, on a besoin de l’avoir entre nous, étudiant-e-s, lycéen-ne-s, salarié-e-s, entre celles et ceux que la loi va véritablement toucher, et non avec des Ministres qui n’ont aucune idée de ce qu’est la réalité de nos vies.

C’est en luttant et dialoguant ensemble, sans eux, que nous obtiendrons le retrait et la possibilité de construire une alternative au modèle de travail qu’on nous impose.
Il suffit de penser aux propositions que défend Solidaires depuis longtemps : la mise en place d’une véritable protection sociale des étudiant-e-s et des salariée-s, la fin du salariat étudiant et une baisse massive du temps de travail pour tou-te-s.

Pour ne jamais se laisser endormir par leurs manoeuvres politiciennes :
MANIFESTONS LEMARS PARTOUT EN FRANCE

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