Pile-poil 20 ans après la création du pseudo-labo de recherche à Bure (Meuse/Haute-Marne), le constat est là : l’autorisation de construction de la mégapoubelle atomique Cigéo ne cesse d’être repoussée. Sera-t-elle accordée un jour ?
Le festival Les Bure’lesques posera ses chapiteaux à Hévilliers dans la Meuse, à quelques kilomètres de Bure. Il est ouvert à toutes et tous, familles, ami·e·s, habitant·e·s d’ici et d’ailleurs et proposera un temps d’échanges constructifs et sereins au cœur d’un territoire rural bien vivant.
Côté programme, il accueillera des artistes créatif·ive·s et engagé·e·s, des conférencier·ère·es sur le nucléaire et ses déchets, mais pas que, des réalisateur·rice·s et leurs films, des faiseurs de bal et une belle surprise artistique visuelle et sonore.
Les cantines — prix libre — seront au top, légumes du coin et produits bio comme d’habitude et le camping un peu perché cette année.
Vous voulez filer un coup de main ?
Dès le lundi précédent le jour d’ouverture du festival, pendant la durée de l’évènement et deux jours après celui-ci, il y aura des besoins divers (montage, démontage, nettoyage, accueil, cantine, manutention, etc.) : si vous êtes motivé·e·s pour faire partie de l’équipe de choc qui rendra tout cela possible, il vous suffit de répondre favorablement à l’appel à bénévoles que vous recevrez bientôt.
Un petit complément d’infos
Les déchets nucléaires, on en fait quoi ?
Que ce soit à Bure — projet Cigéo — ou dans les autres pays nucléarisés, l’évidence — terriblement angoissante — s’impose : répéter en boucle, depuis les années 1980, que le stockage géologique des déchets atomiques produits par l’industrie nucléaire est la solution, c’était juste de la communication de marchands de rêves. Aujourd’hui, passer de la théorie — hasardeuse — à la pratique s’avère mission impossible. [1]
Le nucléaire, franchement, on s’en sort quand ?
Des années d’autopersuasion et de déni laissent désormais un héritage empoisonné ingérable. Pire, notre pays envisage non seulement de continuer sur sa lancée, mais de renouveler son parc électronucléaire. Le mirage scandaleux du nucléaire « propre, pas cher et sauveur du climat » a fait son temps. N’aggravons pas une situation déjà si préoccupante pour les générations à venir.