De la manif pour l’emploi à l’occupation de l’Unedic, un roman photo avec les précaires et les bleus

Quatre heures avec les précaires sous forme de petit journal illustré lors de l’occupation de l’UNEDIC Une belle journée ensoleillée, une invite à envahir les rues, les jardins et à déserter le turbin.

Au départ la manif contre l’austérité
Les intermittents-tes y sont très nombreux -ses
Ils-elles réaffirment leur rejet d’un agrément rédigé par le Medef, signé par des organisations minoritaires et soutenu par ça sent le Sapin
Quant ils se jettent par la fenêtre, c’est toujours avec un parachute doré
Un ami nous glisse un Rdv et nous voici rue Traversière

Tout privatiser surtout lorsque les résultats rapportent plus aux intermédiaires qu’aux précaires
Il faut maintenir les portes ouvertes afin d’éviter d’être coincé comme à Belleville au siège de la CFdT
Les communicants-es ne chôment pas
Pas de précaires sur un toit brûlant mais une terrasse car à l’intérieur il fait très chaud
Il insiste pour récuperer la banderole que les bleus ont saisi
Le bon la brute et le truand
Tout le pâté de maisons est cerné
Là où il y a oppression il y a résistance
Ils tripotent leurs gazeuses
Ils-elle s’en servent et ajoutent l’effet matraque
Non assistance à personne en danger les militaires sapeurs pompiers de Paris ne se dérangeront pas
Deux personnes interpellées dont une maintenue au sol
Hier sur le toit de la Philharmonie aujourd’hui dans la rue demain à Avignon
Des permanents-es du rétablissement de l’ordre, comme le chante D.Grange, Vous êtes reconnaissables vous les flics du monde entier
Mais oui il est paru le nouveau numéro donnez selon vos moyens
Les bleus encerclent l’ Unedic les précaires les encerclent quand le sage montre la Lune l’imbécile regarde le doigt petit traité du jeu de Go
Pas de violet le bleu et le rouge ne se mélangent pas
Localisation : Paris 12e

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