Il est des termes qu’on entend dans le milieu militant presque tous les ans ressortis à toutes les sauces, scandés presque par rituel. "Convergence des luttes" est sans doute de ceux-la.
Cette année, face aux attaques méthodiques menées par le gouvernement de Macron sur de nombreux fronts simultanément, une grève de travailleur.euses du rail, des manifestations de fonctionnaires, un mouvement étudiant, une lutte pour les droits des éxilé.e.s s’organisent en parallèle, et le terme fait sa réapparition.
Il y a celles et ceux qui l’invoquent. Christophe, étudiant de l’université Paul-Valéry à Montpellier bloquée depuis plusieurs semaines : « On travaille à la convergence des luttes, avec les cheminots, tout le secteur public. »
Les dubitatifs. Jean-Claude Mailly, secrétaire général de Force Ouvrière : « La convergence des luttes, ça ne s’improvise pas. »
Et ses détracteurs. Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT : « La convergence des luttes, elle ne permet jamais d’avoir des résultats concrets. »
Alors que faire de ce terme ? Quelle est la part de fantasme et quelles sont les réelles possibilités ? Exilé.e.s, cheminot.te.s, étudiant.e.s, fonctionnaires ont ils et elles intérêt, envie et la capacité de lier leurs luttes ? Quelles sont les passerelles à redécouvrir et celles à inventer ?
Le Collectif Alternative Libertaire Grand Paris Sud vous invite à une discussion stratégique sur ce sujet Mercredi 11 avril à partir de 19h30, en présence de militant.e.s politiques, syndicalistes et du milieu associatif, à L’âge d’or : 26 rue du Dr. Magnan, Paris 13e, à deux pas de la toute récente Commune Libre de Tolbiac.
