Contrôler l’eau, l’électricité et le gaz des chômeurs pour traquer la fraude sociale

En Belgique, le nouveau gouvernement Michel (Droite) vient d’annoncer, selon des informations reprises le 8 novembre 2014 dans les colonnes de l’Echo, le Soir et le Vif, que les personnes « qui déclarent frauduleusement vivre seule pour toucher davantage d’allocations de chômage seront désormais mieux contrôlées. » A cette fin, le gouvernement va instaurer un système de transmission des données de consommation de gaz, eau et électricité.

Le gouvernement Michel va lancer un plan de lutte contre la fraude sociale, ressort-il de la note de politique générale transmise par le secrétaire d’État Bart Tommelein (VLD) à la Chambre.

Si les consommations de gaz, d’eau et d’électricité des présumés « fraudeurs » sont anormalement élevées pour une personne, cela signifiera qu’il y a des soupçons qu’ils ne vivent pas seuls.

Si les personnes ne consomment rien, ce sera le signe qu’elles ont une domiciliation fictive, et qu’elles n’habitent donc pas où elles le prétendent. L’ Office national de sécurité sociale (ONSS) belge va ainsi devenir une plaque tournante du croisement de bases de données et de leur diffusion pour « débusquer les fraudeurs. »

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