Du 9 mars au 17 mars, le nombre de lycées mobilisés et bloqués n’a fait qu’augmenter, que ce soit à à Paris ou dans l’ensemble de la France. De nombreuses facultés se mobilisent et commencent à occuper des amphithéâtres ou des salles pour y proposer des débats, mais aussi des soirées ou le simple fait de partager un repas convivial. La jeunesse perçoit qu’elle sera la première touchée par la précarisation de nos conditions de travail et de vie. L’enjeu est de taille, car c’est notre avenir et celui des générations futures qui se jouent. Nous ne pouvons rebrousser chemin et ne pouvons qu’avoir pour seule horizon qu’une victoire totale.
Les manifestations s’intensifient, l’offensive s’organise, les modalités d’actions sont diverses et créent du débat. Un nouvel appel à bloquer les lycées le jeudi 24 mars circule et nous y appelons également.
Nous invitons à la création de comités autonomes dans les lycées et facultés pour s’organiser en dehors des bureaucraties syndicales et critiquer cette loi pour ce qu’elle est : une régression historique de nos droits sociaux, ainsi qu’une atteinte à la dignité de toutes les personnes qui vont être soumises à des pressions plus grandes et de nouvelles galères.
Quel traitement cette loi nous réserve t-elle ?
→ Augmentation du temps de travail pour les apprentis (10h/Jour et 40h/Semaine)
→ Le tarif des heures supplémentaires peut être diminué de 5 fois sur simple accord d’entreprise.
→ De nouvelles possibilités de licenciement arbitraire
→ L’augmentation 10h à 12h de travail par jour sur simple accord
→ Plus de garanties pour les congés payés en cas de décès d’un proche (mère, père, sœur, etc.)
→ Augmentation du nombre de semaines où l’on peut travailler 44h ou 46h, s’il y a un accord.
→ Plus de minimum de dommages et intérêts en cas de licenciement injustifié.
Il y a urgence à se mobiliser si nous ne voulons plus que nos existences se limitent à réveil, travail, dodo et que l’on nous condamne à survivre. Nous sommes les premiers impactés, c’est à nous de décider et nous réapproprier la question de nos conditions de vie.
Nous appelons de nouveau la jeunesse à se mobiliser le jeudi 24 mars et avant de toutes les façons imaginables. Bloquons les usines, routes, lycées, facultés pour bloquer l’économie et exiger le retrait de cette loi rétrograde.
Rendez-vous pour 11h à place d’Italie pour une manifestation joyeuse et déterminée !