Campement de jeunes migrants devant la PAOMIE

Ce soir, lundi 16 mars, une quinzaine de jeunes qui se retrouvent à la rue parce qu’ils ne sont pas mis à l’abri par la PAOMIE, en attendant les résultats de leur évaluation ou encore parce qu’ils sont en attente d’une convocation chez le juge des enfants, dorment dans des tentes devant la PAOMIE.

Bonsoir,

Ils ont été accueillis par une vingtaine de militants et deux personnes resteront avec eux sur place. Nous nous relaierons sur place auprès d’eux jusqu’à ce qu’une solution décente et pérenne soit apportée à leurs problèmes.
Certains sont scolarisés, d’autres ne le sont pas, le CASENAV refusant de leur donner les résultats de leur test sous prétexte qu’ils ne bénéficient pas de prise en charge. Cela concerne 90% des jeunes suivis par ce collectif, seuls 10% ont pu être scolarisés.

Ainsi, de nombreux soutiens dont les jeunes scolarisés peuvent bénéficier via l’école (Assistante Sociale, établissements scolaires, Réseau Education Sans Frontière) ne leur sont pas accessibles.
Dans les jours qui viennent le nombre de jeunes à la rue risque d’augmenter avec la fermeture des gymnases et la réduction des places proposées par la PAOMIE (gymnases et hôtels). De plus, les jeunes bénéficiant d’une OPP pour expertise risquent également de se retrouver très rapidement sans possibilité d’hébergement si les juges les déclarent majeurs.

Les jeunes remettent tous les matins leur matériels à des militants.

Nous appelons à un large soutien dans les jours à venir pour faire connaître cette action, interpeller les pouvoirs publics et augmenter la présence sur place.

Le collectif 127, bvd de la Villette

Mots-clefs : mineurs isolés
Localisation : Paris 10e

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