BULAC : les contractuels-étudiants sont en grève illimitée depuis un mois

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Un mouvement très suivi si l’on en croit la direction puisque les perturbations semblent de plus en plus nombreuses d’après la page FaceBook de la bibliothèque des langues et civilisations

C’’est un mouvement social qui semble passer sous les radars médiatiques. Il se déroule pourtant dans la capitale. En effet depuis maintenant un mois les contractuels-étudiants de la Bibliothèque Universitaire des Langues et Civilisations (BULAC), située du côté des anciens Grands Moulins de Tolbiac (13e), sont.... en grève illimitée ! Un mouvement très suivi si l’on en croit la bibliothèque elle même puisque les perturbations semblent de plus en plus nombreuses d’après sa page FaceBook officielle.

Il faut dire que ces personnels, bien que très précaires et à temps partiel, représentent….un cinquième des employés de la bibliothèque. Et pour prouver davantage leur rôle dans le fonctionnement de l’institution, ils assurent près de 45% de l’accueil du public (avec une surreprésentation le soir de 20h à 22h du lundi au vendredi, et la journée du samedi). Des contractuels qui ont donc décidé de s’engager « dans un mouvement de revendication de leurs droits sociaux les plus basiques ».

« Nous ne demandons rien d’autre que l’application du droit du travail le plus élémentaire » déclarent les grévistes dans un texte publié sur le site Change.org et qui a déjà recueilli plusieurs centaines de soutiens (lire ici). Et de demander une bonne fois pour toute la confirmation juridique de leur statut, soit celui de contractuels, alors que la direction de la BULAC voudrait les assimiler à des vacataires, un régime moins favorable. Autre revendication : le respect du code du travail, notamment dans le cadre des arrêts maladie. « Ces droits nous sont niés, alors même que nous cotisons, comme tous les salarié-e-s de la fonction publique, au régime général de l’assurance maladie » déplorent les grévistes.

Enfin, les contractuels-étudiants de la BULAC considèrent surtout qu’il est plus que temps d’être traité normalement surtout au moment où le ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche « souhaite instaurer toujours plus de contrats précaires à travers son plan d’ouverture élargie des bibliothèques » concluent-ils. #Deboutlesbibs !

Mots-clefs : grève
Localisation : Paris 13e

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