Appel à manifester dimanche 2 novembre suite à la mort de Remi Fraisse sur la ZAD du Testet : appel à manif’ et suivi

Suite à la mort de Rémi Fraisse et à la répression du dernier rassemblement à sa mémoire, un appel à manifester dimanche 2 novembre est lancé, départ au M° Stalingrad.

Un texte : Pourquoi nous sommes casqué-e-s ?
Le communiqué de presse : Réaction à l’interdiction de la manifestation

Guide pratique : Face à la Police - Face à la justice en manif’/action, guide abrégé

SUITES

Lundi 3 novembre 20h : Deux personnes en garde-à-vue dans le commissariat du 1er ont été relâchées aujourd’hui à 13h. Les 3 personnes déférées pourraient être libérées demain matin, après leur passage au tribunal (avec possiblement un contrôle judiciaire jusqu’au procès). L’équipe juridique n’a pas d’infos sur d’éventuelles autres garde-à-vues.

Lundi 3 novembre 16h : 10 personnes placées en garde-à-vue ont été libérées entre 15h30 et 16h30. Elles ont reçu un rappel à la loi ou un classement de l’affaire. 3 autres personnes ont été déférées au tribunal. Pas d’infos pour le moment concernant les autres GAV.

[SUIVI DE LA MANIFESTATION

20h 06 : Les gardé-e-s à vue sont emmené-es au commissariat du 14e.

19h 49 : 18 gardes à vue notifiées aux dernières nouvelles.

19h42 : Grosse ambiance dans les paniers à salade cette après-midi !

En direct des fourgons de flics pendant la manifestation pour Remi Fraisse

18h 55 : Le rassemblement devant le commissariat rue de l’Evangile a grossi. Les copains et les copines sont près d’une centaine et ont été repoussé-es à coup de gaz lacrymogènes. Il y a au moins 13 personnes placées en garde à vue.

18h 25 : Le rassemblement devant le commissariat de l’Evangile se passe dans le calme. Il y a une soixantaine de personnes qui chantent « Libérez nos camarades ! ». Quelques personnes sont déjà sorties. Par contre, d’autres ont été envoyées en garde à vue. Il est important de noter que certaines personnes ont été placées en garde à vue alors qu’elles n’avaient rien à voir avec la manifestation : exemple, une personne qui faisait son déménagement et qui avait le malheur d’avoir sur lui un couteau de boucher et un vieux drapeau du PCF (sic) a été embarqué. C’est pas beau la démocratie ?

18h15 : Les manifestants comptent 85 personnes dont l’interpellation a été constatée. Un rdv est lancé à 19h au CICP pour débriefer la manifestation de cet après-midi.

17h40 : Un dispositif répréssif impressionnnant aura été déployé aujourd’hui : 97 fourgons, plus de 600 gardes mobiles, CRS et de très nombreux policiers en civil ont quadrillé toute la journée le quartier de Stalingrad, contrôlant et fouillant les passants.

17h30 : Les interpellations se poursuivent à Stalingrad. Environ 100 personnes ont déjà été embarquées.

17h20 : Tous les interpellé-es du jour sont conduits au comissariat de rue de l’Evangile. Plusieurs personnes convergent vers le commissariat pour soutenir les embarqué-es.

17h10 : Les embarqué-es en bus sont conduit-es au commissariat rue de l’Evangile. Les interpellations se poursuivent place Stalingrad. Une nouvelle nasse d’environ 40 personnes est retenue près de la rotonde.

17h00 : Une charge est en cours sur le boulevard au niveau de la station de métro Stalingrad. La nasse devant le cinéma s’est vidée, les gens se dispersent par petits groupes.

16h40 : Tandis qu’un bon groupe occupe encore la place, les manifestant-es qui se sont dispersés continuent d’être contrôlés une fois sortis de la manifestation. Dans le quartier, la police tourne et contrôle encore les passants.

16h30 : 3 personnes interpellées pour avoir distribué des tracts.
La nasse a été mise en place alors que les gens se dispersaient. La police empêche les gens de partir et gaze les manifestant devant le cinéma.

16h20 : Une première charge est en cours côté quai de Seine. La police divise la manifestation et tente d’encercler environs 50 personnes du côté du MK2.

16h10 Le dipsositif est refermé par 20 camions quai de Loire et quai de Seine. Les gardes mobiles semblent se mettre en position pour disperser.

16h00 : Aux vues du dispositif policier, l’ambiance sur la place est lourde. Quelques prises de parole par des manifestants sont en cours sur la place : ils revendiquent le droit à manifester en hommage à Rémi Fraisse et contre les violences policières.

15h40 : Les premiers interpellés seraient conduits vers le commissariat de la rue de l’Evangile.

15h20 : Contrôles systématiques et fouilles des sacs aux abords de Stalingrad. Environ 500 personnes ont finalement réussi à rejoindre le rassembelement sur la place après avoir subit plusieurs fouilles. D’autres copains et copines essayent de rejoindre la place en cortège.

15h10 : Les controles de la police s’intensifient : 9 interpellations à Stalingrad, 12 au métro Mairie de Montreuil et 15 interpellations au métro Croix de Chavaux.

14h50 : Le numéro légal team pour la manifestation : 0605669345

14h36 : 3 interpellations à Stalingrad et une douzaine de personnes embarquées au métro Mairie de Montreuil. A Stalingrad près de 80 fourgons de CRS et une quinzaine de fourgons de Gardes Mobiles.

14h15 : Les camarades commencent à être contrôlés aux alentours de Montreuil.

13h00 : Manifestation non autorisée par la préfecture.

APPEL A MANIFESTATION
Le dimanche 26 octobre aux alentours de 2 heures du matin, Rémi Fraisse, 21 ans a été touché mortellement par une grenade offensive sur le site du barrage du Testet, contesté depuis 2 ans par la population.En Ile-de-France, la solidarité s’organise pour dénoncer l’impunité policière, les violences de l’État et le système qui les porte.

Le rassemblement du mercredi 29 octobre au soir a été lourdement réprimé par la police et une réunion d’information et de débrieffing juridiques a eu lieu jeudi soir.

Un appel à une GRANDE MANIFESTATION dimanche 2 novembre à 15h métro Stalingrad est lancé par L’Assemblé de lutte pour Rémi.

Le gouvernement l’a interdite.

Pour faire suite à la manifestation de ce mercredi 29 octobre nous vous invitons à venir avec vos casques de moto, de vélo ou de trottinette (voir le texte pourquoi nous sommes casqué.e.s).

Dans les quartiers, aux frontières et dans les luttes, la police réprime, mutile, et assassine.

Nous n’appellerons pas au calme, nous ne laisserons pas le silence retomber, nous n’oublierons rien !

L’Assemblé de lutte pour Rémi

A lire aussi :

Note

A voir aussi, le manuel « Rien à declarer » et ses conseils pratique en cas d’arrestation.

Localisation : Paris

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