Depuis le 5 décembre, les cheminot·es de la SNCF et les agent·es de la RATP sont en grève reconductible. À Paris, cela n’aura échappé à personne, et au niveau national, les médias pro-gouvernementaux ont une fâcheuse tendance à faire comme si ces deux secteurs étaient les seuls en grève, pour la défense de leurs régimes spéciaux.
Mais la grève contre la réforme des retraites depuis le 5 décembre, ce n’est pas que la défense des régimes spéciaux dans les transports en commun ! C’est surtout la retraite à point qui fera chuter les retraites de tou·te·s !
Du côté de la mobilisation c’est aussi l’éducation nationale et l’enseignement supérieur, le secteur hospitalier, les avocat·es, Air France, les raffineries, l’Opéra, Engie, la Poste… On en parle moins, non seulement parce que le gouvernement essaye de le cacher, mais aussi parce que ces secteurs sont pour le moment bien moins mobilisés que la SNCF et la RATP, et nous devons le reconnaitre et regarder cela en face.
Comment visibiliser la grève dans ces secteurs ? Quel est leur niveau de mobilisation ? Que peut-on faire pour pousser à la généralisation ? Quelles formes d’autogestion observe-t-on dans ce mouvement ? Comment trouver un second souffle après le coup de comm’ sur l’âge pivot ?
Les militant·es de l’Union communiste libertaire Grand-Paris-Sud, pour beaucoup syndiqué·es dans ces secteurs moins mobilisés, vous invitent à débattre de ces questions, à partir de leur expérience de terrain, le jeudi 23 janvier, à partir de 19h30, au Kiosque, 15 boulevard Auguste Blanqui (M° Place d’Italie).