Accidents du travail : mieux vaut être flic qu’ouvrier

La lutte des classes est aussi et toujours corréllée à la violence de l’état : on meurt peu quand on est flic, on meurt beaucoup quand on est sur un chantier du BTP ! C’est aussi et surtout cela la violence d’état. Ce n’est pas dans un pseudo-télétravail que la violence s’exerce (en tout cas son ampleur est sans commune mesure) !

Quand verrons-nous un ministre assister aux obsèques d’un mort sur un chantier, dans un atelier, au volant d’un camion ou d’une voiture pour un commercial, etc.

Quand verrons-nous une grande manifestation devant le parlement pour y convoquer tous les corps de métiers qui recensent le plus de mort.

Imaginez combien de millions serions nous devant le parlement, prêts à l’envahir de notre colère !

Parce qu’un employeur par manque de sécurité, par obligation de résultat et de rentabilité, etc. ou tout simplement par fatalité sera la cause de ce cette mort.

Signalons aussi à la fachosphère que le nombre de policiers morts en service est stable depuis des années et que le plus souvent ce sont des morts qui relévent des faits divers. Point de détermination précise, point de terrorisme.

Ces morts sont aussi dignes que tous ceux qui meurent dans ces mêmes circonstances, mais hélas, n’ont pas la même reconnaissance et pourtant leur travail est autant « utile à la Nation » (!)

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