Une multiplicité de réseaux, de collectifs, d’usagers, des centaines de personnes désireux-ses de poursuivre l’aventure de ce lieu se sont engagés, puis des rendez-vous quasi quotidiens ont commencé à prendre place.
À Montreuil, Parole tenue !
Soucieuse de prolonger l’histoire du lieu, La Parole Errante demain a dès septembre commencé à pratiquer l’accueil et la solidarité en nouant ensemble les dimensions culturelle, sociale et politique. Il s’agit de mener une recherche collective, d’expérimenter afin de fabriquer du commun.
Mais il y a un mais. L’actuel bail prend fin le 31 décembre, la pérennité de ce lieu expérimental se décide à Bobigny : le conseil départemental doit attribuer un bail, ou pas... Il est évidemment plus que probable qu’il privilégie un futur espace culturel standard et rentable.
Journée de mobilisation le dimanche 11 décembre !
Programme
14 h Manif/Déambulation
16h Assemblée générale
18h30 Duo voix saxo L’homme que nous sommes (textes d’Antonin Artaud)
Repas & Concerts
La programmation de la Parole Errante demain est ici, merci de partager et de faire connaître ce calendrier :
https://openagenda.com/la-parole-errante-demain
À lire aussi sur PLI autour de ce lieu :
- Quelle Parole Errante en 2017 ?
- L’apéro de lancement du CSA
- Les discussions de septembre 2016
- Une journée autour des suites de la Parole Errante en juin dernier
- Le banquet du 7 mai de la Parole Demain
- La programmation collective de mars dernier
Pour imposer des suites à la Parole Errante, nous avons construit le collectif de la Parole Errante Demain dont les réunions ont lieu tous les lundis à 18h à la Parole Errante
La Parole Errante Demain a aussi déposé un projet, sans espérer gagner ni jouer tout à fait le jeu, mais pour continuer d’être dans la bataille et d’imposer des suites à la Parole Errante qui repartent de tout ce qui précède. Il va y avoir une guerre d’occupation, mais peut-être pas pourtant, de clair instant de déclenchement. Il n’y aura sans doute pas ce moment où le Conseil Départemental déclare « tous dehors » et reprend tous les lieux, les choses se passeront plus longuement, plus subrepticement. Et il n’est de toutes façons pas facile de squatter un tel lieu en espérant le garder longtemps. Il va falloir toutefois défendre cet espace, trouver ou retrouver comment il peut compter politiquement aujourd’hui, pour Montreuil, Paris et partout ailleurs, trouver aussi comment faire pour l’habiter, le peupler, y être suffisamment présents pour que tous les projets du Conseil départemental ne puissent pas s’y installer.