A écouter : l’Euro 2016 à Saint Denis, la coupe est pleine !

Pour entendre ou réentendre la réunion publique contre l’impact de l’Euro à Saint Denis (occupation policière, expulsions de logements, gentrification, violences contre les femmes, expulsion des hôtels sociaux...) et sur la lutte au Brésil contre la coupe du monde avec un militant brésilien.
Des arguments pour convaincre, agir et lutter, à la veuille de la coupe de l’UEFA, enjeu majeur de la mobilisation contre la loi travail.

En écoute sur FPP :

http://actualitedesluttes.info/?p=955

ou à télécharger ici :

http://www.mediafire.com/download/n2s7779eiavtnrc/EuroFPP1305.mp3

Le Front de lutte logement de la CGA remercie toute l’équipe de l’Actu des luttes :

Le front de lutte logement réunit des militant-es et sympathisant-es de la CGA pour qui il est urgent de construire des solidarité et de la résistance pour le logement, et pour qui les luttes pour le logement sont un volet important de la lutte des classe. Nous nous inscrivons dans l’histoire méconnue des luttes pour le logement qui dès le début du XXe réunissait, sur des bases syndicales, des centaines de milliers de locataires face à la pression et au pouvoir des propriétaires. De là est né un rapport de force considérable, obtenue par l’action directe et l’auto-organisation des locataires :

  • déménagement à la cloche de bois (avant le paiement du loyer)
  • occupation, réquisitions de bâtiments vides
  • occupation de lieux publiques
     
    Cela a permis de faire plier l’État et reculer le pouvoir des propriétaires en obtenant des éléments de droit au logement .
    Se loger conditionne toute la vie (travail, vie sociale, bien-être). La lutte pour le logement fait partie de lutte des classes. Elle combat l’accaparement des revenus des exploité-es par les propriétaires par le biais de la propriété privée. Nous dénonçons cette relation de pouvoir comme étant un racket organisé sur l’ensemble des exploité-es. La situation des petit propriétaires habitant-es, dépouillé-es par les crédits bancaires, ………...
     La luttes pour le logement concerne tous les exploité-es et avant tous les habitantEs des quartiers populaires. Cette relation de pouvoir est source d’une grande violence sociale, criminelle, au regard du nombre de personnes qui décèdent chaque année.
     
    Sans trêves, les offensives contre le logement ont des conséquences terribles pour tous les exploité-es. En France aujourd’hui, 3,9 millions de mal logées, plus de 140 000 personnes sans domicile fixe, 643 000 n’ont pas de domicile personnel. Depuis 2008, 6000 personnes sans domiciles SDF, sont mortes en 2008 faute de logement. Des loyers de plus en plus chers accaparent tous les revenus au détriment du reste (nourriture, soins..). Des centaines de milliers de logements sont insalubres et empoisonnent leurs habitant-es et notamment les enfants. Persiste pour une grande partie des classes populaires l’impossibilité de se loger décemment, alors que la France compte près de 2 millions de logements vacants. La hausse des loyers est elle aussi sans trêves (nombreux logement sociaux de plus en plus chers, adressés aux classes moyennes).

La crise permanente du logement est organisée par une fausse pénurie de logements entretenue par les millions de logement vacants. Cette crise fictive est prétexte à un déchaînement de violences :

  • expulsions de logements (avec ou sans bail)
  • réappropriation des villes populaires par la bourgeoisie (gentrification) par les hausses des loyers, les démolition
  • des loyers et logement chers ; maintenus par la spéculation immobilière.
     
    A l’origine de cette « crise » permanente du logement, la recherche de profit propre au capitalisme, et sa conséquence : la spéculation. Pour faire monter les loyers, les propriétaires maintiennent des logements vides, construisent des bureaux avant des logements alors que des millions de personnes en ont besoin, qu’une centaine de milliers de personnes dorment à la rue. Cela maintient des loyers et logements chers. Cette spéculation s’appuie sur le droit de propriété, et sur sa défense permanente par l’État, à travers ses bras armés que sont la police et la justice.

L’euro 2016 intervient comme un accélérateur des injustices sociales : voir : https://paris-luttes.info/euro-2016-a-saint-denis-la-coupe-5565

Face à l’Euro, face à la loi « travail » et son monde : Solidarité de classe et autodéfense populaire !

A paraître bientôt : un dossier d’analyse complet sur l’Euro 2016 à Saint Denis.

Note

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Localisation : Saint-Denis

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