1961, alors que la Guerre d’Algérie dure depuis 7 ans, des négociations sont officiellement ouverte entre le gouvernement français et le Gouvernement Provisoire de la République Algérienne (GPRA). L’Algérie sera indépendante. Pourtant, à partir de l’été les assassinats et la répression à l’encontre des Algériens s’intensifient en France. Début octobre 1961, le préfet Maurice Papon impose un couvre-feu aux seuls « Français musumans d’Algérie ».
Le 17 octobre 1961, lors d’une manifestation non-violente contre le couvre-feu qui leur était imposé, au moins deux cent Algériens étaient assassinés à Paris par des fonctionnaires de police aux ordres de leurs supérieurs et plus de 11 000 manifestants sont raflés, parqués dans des stades et déportés vers l’Algérie.
Depuis 54 ans, ce crime d’État a été occulté, et ceux qui l’ont organisé n’ont jamais eu à rendre de compte. Longtemps la répression sanglante qui s’est abattue sur les manifestations algériens a été oubliée de la mémoire et de l’Histoire.
17 octobre 1961, crime d’État
À l’occasion du 54e anniversaire du massacre du 17 octobre 1961, nous vous proposons de voir ou revoir ensemble le film documentaire Ici on noie les Algériens
Dans ce film documentaire, des témoins racontent leurs souvenirs de cette sanglantes répression avec des archives inédites.
Contre l’oubli : reconnaissance du crime d’État, travaille de Mémoire et Histoire