Finalement, nous nous sommes trompés. Sur tout ce que nous avions pu imaginer, c’est pire encore. En une soirée, l’ouragan Parcoursup s’est abattu dans tous les lycées : lycéens recalés de tous leurs vœux, en liste d’attente partout, des listes d’attente de plusieurs centaines de personnes, interminables. On ne compte pas non plus les divers bugs, ici et là, auxquels personne n’est en mesure de répondre.

Nous savions que les universités allaient explicitement sélectionner, on savait que les algorithmes locaux seraient gardés secrets, on savait que des milliers de lycéens allaient se faire sortir de la fac, mais nous n’imaginions pas être la génération « en attente ».

Si le gouvernement mise sur le temps, nous dit d’attendre, il s’agit justement de ne surtout pas attendre, surtout PLUS. Il sera trop tard en plein été, lorsque la communication gouvernementale s’effondrera définitivement et que les lycéens en attente se verront refuser de tous leurs vœux, que des commissions de carton seront ouvertes, que des réorientations forcées seront opérées, pour arrêter d’attendre.

Alors, dès jeudi : tout bloquer. Bloquer les lycées, les facs, les flux. Occuper même. Déjà trois occupations de lycée en une semaine, à Paris. Ils débloquent, ils évacuent, ils sélectionnent, ils mentent, mais nous n’attendrons pas. Dès jeudi, jusqu’au bac.

#11hNation
#ToutBloquerDevientVidal
#Parcoursupercherie