Infos locales

Migrations - sans-papiers

Avec ou sans-papiers, on s’est invitéEs à la « fête » de la mairie

Juste trois jours après l'expulsion du lycée abandonné Jean Jaures, occupé par 300 migrants dans le centre ville de Paris, la maire de la Ville, Anne Hidalgo (PS), a lancé, à l'heure de la “Fête de l'Europe”, un débat intitulé "Europe - réfugiés : un test de solidarité ?". Une hypocrisie qui ne pouvait pas se dérouler sous silence. Nous sommes donc plus de 300 (migrant-E-s, personnes solidaires, collectifs de sans papiers et participant-e-s à Nuit Debout) à nous être invitéEs à l'événement.

Migrations - sans-papiers

En guise d’hébergement, le centre de rétention...

Jeudi 31 mars à Stalingrad, des migrants ont été raflés et se sont retrouvés emprisonnés en centre de rétention alors que l'opération policière ressemblaient aux opérations de communication que la mairie de paris appelle mise à l'abri. Invisibilisation, parcellisation des cas, arbitraire du traitement social, répression policière ou judiciaire devant la moindre tentative de traduction politique des revendications... Sans refus et résistance collective dès maintenant auprès de celles et ceux qui les subissent ces formes de gestion des populations sont destinées à s'étendre à toutes et tous.

Migrations - sans-papiers

Un dimanche avec « Bonjour vingt jours » aux audiences dites 35bis du TGI de Paris

Ce dimanche 20 mars, K, rencontré lors des campements de migrants et migrantes cet été était présenté devant la cour dite du 35bis au palais de justice de Paris. C'est-à-dire qu'un ou une juge dit de la liberté et de la détention (JLD) était chargé de décider si K pouvait être maintenu en rétention pour une période de 20 jours (renouvelable une fois, le maximum de la rétention étant de 45 jours) afin d'être expulsé, assigné à résidence en attendant d'être expulsé ou libéré pour vice de procédure.

Migrations - sans-papiers

À bas les frontières, solidarité avec les exilé-es de Calais

Tract qui a été distribué lors du rassemblement lundi 29 février et de la manifestation vendredi 4 mars en solidarité avec les migrant-es de Calais, face à l'expulsion de la partie sud de la Jungle. Suite à la manifestation de vendredi, des migrant-es ont essayé d'installer un nouveau campement place de la République, mais ils ont été lourdement réprimés par les flics : coups, gazage, et descendus de force dans le métro. Après plusieurs heures de face à face, ils ont décidé de retourner au campement sous le métro de Stalingrad. Plusieurs d'entre-eux ont été blessés et ont du être emmenés à l’hôpital. La lutte ne s'arrête pas et d'autres initiatives sont à prévoir dans les jours à venir.

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