Nous ne sommes rien, soyons tout !
Nous étions le 15 mai. Et Paris semblait en fête ! Quelle horreur. Où sont-ils les insurgés du 14 juin ? où est passée la furie libératrice ? qui hurle « assez ! »
Nous étions le 15 mai. Et Paris semblait en fête ! Quelle horreur. Où sont-ils les insurgés du 14 juin ? où est passée la furie libératrice ? qui hurle « assez ! »
Sauver les apparences quand les faits vous échappent, c'est ce à quoi s'emploient Philippe, Borne et Véran. Sommés par le château de remettre tout en marche, ils occupent sans compter presque tous nos écrans. « Masques et tests manquent ? C'est bien embarrassant. Vite ! publions une carte des départements. Génératrice de stress, c'est l'intention qui compte. Croyez-nous sur parole, elle sera prête à temps. Comme nous aimons la presse, se trouvent à notre adresse les meilleurs « fact-checking » sur le confinement. Cette sélection vous choque ? Vous la dites orientée ? Montrez-nous vos papiers ! Quittez Bure prestement ! »
Ce texte a été publié le 3 avril 2020 par la Biblioteca Social Contrabando de Valencia en Espagne, un mois après que l’OMS déclarait que le Covid-19 passait d’épidémie à pandémie, et quinze jours après que le gouvernement espagnol décrétait l’état d’urgence et le confinement de la population. Alors que seules les informations des institutions gouvernementales, sanitaires et policières étaient relayées par les médias, déconstruire le discours officiel sur la pandémie est apparu comme une nécessité : en même temps qu’était annoncée la catastrophe sanitaire pointait l’impossibilité d’énoncer toute critique. Il ne s’agit pas de mettre en doute le virus et son origine biologique – ce qui est un leurre pour dévier notre attention – mais de faire la distinction entre la pandémie et sa mise en scène, entre la menace de la contagion et son instrumentalisation par l’État pour s’assurer un contrôle social total. La crise sanitaire n’est-elle pas une aubaine pour l’État et le capitalisme ?
Des groupes de défense juridique signent une tribune commune.
Analyse qui pense le langage belliciste qui entoure l'épidémie en cours en identifiant le nœud médical et politique de la crise actuelle, de la guerre sociale non déclarée et ses désignations multiples d'ennemis intérieurs.
La crise sanitaire du coronavirus est un fait qui appartient d'ores et déjà à l'Histoire du monde et sera forcément présent dans les livres d'histoire des prochaines génération. Nous, en tant qu'acteurs du présent de ce bout d'histoire, profitons-en pour aller chercher une victoire sociale à notre échelle, à savoir celle du peuple français.
La Commission contre les outils gestionnaires, inscrite dans le mouvement du Printemps de la Psychiatrie, vous propose une enquête militante sur les logiciels de recueil de données en Psychiatrie pour aider à la construction de la grève des données.
On fait dialoguer J.C Dusse avec M. Foucault, George Orwell et George Abitbol, pour voir ce que cette « crise » du Covid 19 révèle de notre société, dans son rapport aux marges. On aborde la question de l'ordre, de son maintien, de ses techniques. Le tout avec l'appui décisif de Coluche et de l'amicale des Pangolins tonkinois. Pas clair ? c'est normal. Il ne vous reste qu'à lire l'article, ou pas.
J'ai écrit cet article comme un geste d'autodéfense intellectuelle. Je voulais réagir à l'air ambiant présent sur les plateaux télé, sur les conversations Facebook et même dans les bavardages entre ami.e.s. Une petite musique s'est doucement installée dans ma tête, me convainquant de mon propre héroïsme à rester cloîtré chez moi comme si le virus allait se répandre au moindre pas que je poserais à l'extérieur. Je trouve qu'il y a un fond de doctrine néolibérale qui doucement se répand et qui vient nous persuader de notre responsabilité individuelle dans la crise.
L'information va très vite, l'opinion générale change du jour au lendemain, les informations contradictoires se mêlent et s'emmêlent, et c'est nous les responsables, les coupables ? Une politique qui laisse à la traîne toutes celles et tous ceux qui ne réfléchissent pas en même temps, ou n'ont pas accès, à l'ouragan médiatique et politique, permettant du même coup de masquer les responsabilités du gouvernement à grand coup de répression.
« Le monologue du virus », publié sur lundimatin a déjà beaucoup circulé. Ce texte nous invite à accueillir le coronavirus comme le Messie venant nous sortir de notre servitude volontaire et de notre apathie quotidienne. Mais dans ce monologue abject, il est oublié (ou dénié) que tout le monde n'a pas le luxe de se demander s'il faut concevoir le temps de la pandémie comme des vacances ou bien comme l’occasion de cultiver son jardin et l'art de se saluer.
Les conséquences de cette crise sanitaire étant dues aux politiques libérales des 40 dernières années, soyons déterminé·es à nous battre de toutes nos forces pour que rien ne retourne à la normale une fois qu’on en aura fini avec ce virus. Affiche à télécharger.
Les 18 et 19 janvier ont eu lieu la première rencontre des Communes des Communes à Commercy, la première rencontre nationale des Communes Libres et des initiatives Municipalistes.
Comment sortir de l'isolement que provoque le militantisme ? Cet article tente de souligner les enjeux que suscite cette question par rapport à la figure problématique du militant et d'apporter d'éventuelles réponses...
La mécanique avait déjà été actionnée après l’acte 45. Mais cela va aujourd’hui bien plus loin. De nombreuses personnalités, des médias alternatifs, des soutiens aux Gilets jaunes (GJ) et des GJ eux-mêmes clament depuis dimanche que la police serait responsable de nombreuses dégradations de la place d’Italie et/ou que celle-ci laisserait volontairement faire des manifestants casseurs. Un article de Cerveaux non disponibles.
Réflexion sur l'importance stratégique de l'occupation des Champs-Élysées, lieu de concentration du pouvoir bourgeois.
Récit et réflexions autour du contre-sommet à Hendaye vécu de l'intérieur.
Organisé dans un Pays basque traditionnellement militant, suite à dix mois de mobilisations des Gilets jaunes, à l’urgence écologique, aux émeutes du G8 de Gènes et du G20 Hambourg, le contre-G7 de Biarritz présentait pourtant un fort potentiel insurrectionnel. Il a finalement eu lieu et force est de constater que malgré la présence de militant·e·s déterminé·e·s nous n’avons pas réussi à être menaçant·e·s et l’on peut légitimement se demander pourquoi.
Déclaration sur l’imposture “plateformiste” au contre-sommet du G7 au Pays basque. Article initialement publié sur Desarmons-les !
Boudé il y a quelques années par les milieux militants, les réseaux sociaux et particulièrement Facebook sont aujourd’hui utilisés sans aucune retenue ni questionnement. Facebook c’est peut-être pratique pour sa fluidité, ses buzz, son côté populaire, bien que cette impression soit largement surestimée. Mais en tant que militant.e.s, activistes ou révolutionnaires il est grand temps de questionner notre usage exclusif ou notre dépendance aux réseaux sociaux. C’est ce que propose cet article.
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