Analyse et réflexion

Contrôle social

Ce n’est que le début

En réaction aux élections présidentielles qui n’offrent qu’un horizon répressif, c’est un mouvement de contestation qui est en train de naître, riche en potientialités et dont nous ne saurions deviner tous les aspects pour l’instant. Le 13 avril la vieille Sorbonne a été spontanément et sauvagement occupée par une génération qui s’est tout de suite retrouvée dans et par la révolte. Bien que le bâtiment ait été récupéré par la police, ce n’est pas la fin, mais la mise en branle d’un (...)

Contrôle social

Fin de partie ou pandémie éternelle ? Pour que soient abattus les fétiches du travail et de la reconduction marchande

Il s'agit ici d'une réécriture d'un article publié mi-janvier sur Paris-luttes. Cette réécriture met d'avantage l'accent sur le fétichisme du travail qui pousse en premier lieu à délaisser la lutte contre la pandémie, et qui s'affirme finalement comme mode ultime de représentation du « monde d'avant ». Ce point de vue semble pertinent à développer compte tenu des dernières politiques gouvernementales sur la « gestion » de la pandémie de Covid-19. Elle est également assortie de références bibliographiques intéressantes pour développer le sujet de l'aliénation et du fétichisme. Il s'agit d'un acte d'écriture synthétique qui se propose d'autopsier nos imaginaires, que le complotisme autant que la résignation contribuent à aliéner à l'ordre économique et politique existant. C'est un enjeu central pour prendre la mesure de ce qui, même dans l'action « contestataire » se rapporte toujours plus au fétiche de la reconduction marchande et des formes sociales qui en sont dérivées.

Contrôle social

Fin de partie ou pandémie éternelle : pour que se réactive durablement la haine du travail et du capitalisme

Ce tract relaye un appel à l’autogestion sanitaire formulé par quelques forces politiques et camarades dès le début de cette pandémie, mais propose de la compléter d’une remarque : il ne peut y avoir d’autogestion sanitaire sans autogestion de la société dans son ensemble et, donc, sans réflexion approfondie sur la nocivité de l’État et sur la morphologie de sa gestion virtuelle de la société, donc sans une réflexion sur l’abstraction marchande qui vient entraver toutes les initiatives collectives logiques et spontanées (donc immédiatement réalisables !) pour parer la propagation de ce virus, préserver nos vies au pluriel et en réinventer les formes.

Contrôle social

Lutte antipasse, luttes confuses : la révolte créatrice est-elle encore possible ?

Plusieurs articles ont déjà clarifié une position de gauche radicale assez satisfaisante par rapport à la lutte actuelle contre le passe sanitaire. Ce texte porte sur un « angle mort » fréquent dans notre camp : qu'attend-t-on vraiment des révolté-es qui ne partagent pas (encore) notre sensibilité politique ? Pouvons-nous leur reconnaître un caractère créateur, parfois attribué à l'insurrection populaire dans les textes anarchistes mais plus difficile à admettre devant les soulèvements confus du monde contemporain ?

Contrôle social

Passe sanitaire : quelle surveillance redouter ?

Les critiques du passe sanitaire dénoncent unanimement un « danger autoritaire ». Assez justement, la CNIL elle-même présente ce danger comme « le risque d’accoutumance et de banalisation de tels dispositifs attentatoires à la vie privée et de glissement, à l’avenir, et potentiellement pour d’autres considérations, vers une société où de tels contrôles deviendraient la norme et non l’exception ». Prenons un instant pour détailler ce danger et répondre à la question : de quel type de surveillance le passe sanitaire est-il l’expression ?

Contrôle social

Politique sanitaire anticovid : tout ce qui bouge n’est pas rouge

La semaine dernière, encore, nous avons été convoqués dans le bureau du président pour la énième mise au point de la crise du COVID. Piqué au vif que le variant Delta soit venu perturber le joli projet gouvernemental de déconfinement estival, Macron a décidé que tout ça commençait à le gonfler et qu’il fallait frapper fort. « Ainsi à partir de la semaine prochaine ceux qui ne se sont pas encore faits vacciner vont commencer à être punis et puis d’ailleurs les martiniquais et les guadeloupéens on va aussi vous punir : vous voilà privé de sorties… Oh et puis merde, au passage on va vous niquer vos retraites et puis la réforme de l’assurance chômage on la fera et on vous emmerde. » Voilà en substance la présidentielle déclaration.

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