De l’usage du langage par les organisations écologistes
Toute lutte se fonde sur un discours. Or par ses choix de mots et son refus de prononcer certains termes, l'écologie nie son caractère politique et ses ennemis.
Toute lutte se fonde sur un discours. Or par ses choix de mots et son refus de prononcer certains termes, l'écologie nie son caractère politique et ses ennemis.
Analyse sur la cohérence des idées dans le monde anti-autoritaire et antispéciste.
Le collectif Désobéissance écolo Paris a rédigé une lettre ouverte aux membres d’Extinction Rebellion qui résonne comme un bilan après une semaine d’actions
L’heure n’est pas à une écologie de comptoir où on culpabiliserait ceux qui ne font pas le tri, l’heure est à une écologie radicale, on ne peut pas continuer dans un monde capitaliste il faut s’attaquer aux racines du problème et arrêter de se contenter des guirlandes aux arbres. Continuer avec la surproduction, l’exploitation animale, à vivre dans la société du pétrole c’est ne pas s’attaquer à la base du problème.
Et si la dernière occupation avant la fin du monde n'était en fait que la première occupation vers un nouveau monde ? A condition d'éviter les travers que cette mobilisation pourrait prendre.
Nous revenons sur certaines idées développées dans l’article « Antispécisme : des dérives néo-colonialistes au détriment des peuples autochtones ».
Encore à chaud, que peut-on penser de cette mobilisation du 21 septembre au format atypique et surprenant qui a « cassé » les codes établis des manifestations climat ? Une espèce d’hybridation nouvelle, entre offensivité propre aux rassemblements GJ et pacifisme des grosses marches climat autour d’un même objectif ? On en vient même à se demander s’il n’est pas désormais nécessaire de dépasser cette distinction, devenue inopérante, pour s’organiser sérieusement à l’avenir.
Le 21 septembre nous offre l’occasion de briser un miroir inversé construit par le pouvoir, avec d'un côté les « méchants Gilets jaunes » et de l'autre les « gentils écolos ». De faire comprendre à Macron que l’écologie ne se négocie pas et que dans ce domaine, comme dans d’autres, le retour de pavé est un risque qu’il doit prendre en compte…
Trois concepts pour un enjeu : comprendre les causes de l'écocide en cours, et ainsi discerner les limites des mouvements écologistes actuels, grève pour le climat en tête.
Aujourd’hui les révolutionnaires se doivent de prendre en compte dans leurs analyses et leurs actions les constatations scientifiques sur l’état alarmant de notre biosphère (la biosphère est un concept qui désigne l’ensemble des organisme vivants et leurs milieux de vies, l’ensemble des écosystèmes interconnectés). Ces constatations convergent vers un point : notre planète est en train de vivre un écocide.
A la lecture de la plaquette du grand débat sur la transition écologique, on ne peut qu'être stupéfait des chiffres sur lesquels on tombe. Dès l'ouverture, un gros mensonge vient étayer la thèse selon laquelle nous sommes, nous les pauvres, aussi responsable du réchauffement climatique que les riches. La bonne blague.
Depuis le début du mouvement des Gilets Jaunes, il n'y a pas une couleur politique qui n'ait été fascinée par ce que ce simple dossard porté par des milliers de personnes pouvait mouvoir comme forces, au point de faire vaciller le pouvoir en place. La tentation est grande de tirer le bénéfice de la situation à soi, et tous les bords, qu'ils soient, bleus, rouges, verts ou noirs tentent de tirer à eux la couverture. En vain, quand trop de monde tire de chaque côté, ça fait du sur-place, et c'est tant mieux !
Les cinq semaines qui nous séparent du début des gilets jaunes permettent de formuler quelques hypothèses sur le rapport de ce mouvement avec l’écologie politique. Ce sont en fait trois hypothèses que nous voudrions avancer : 1/ Quel que soit l’avenir du mouvement, il a déjà contribué à politiser de manière décisive la question écologique 2/ Le mouvement répond lui-même à des causes écologiques, mais son devenir émancipateur est incertain 3/ L’écologie politique se présente plus que jamais comme un champ de bataille au sein duquel il faudra trancher.
« La vérité, c’est que personne n’a vraiment le choix : on n’est pas libre d’avoir une bagnole ou non parce que l’univers suburbain est agencé en fonction d’elle - et même, de plus en plus, l’univers urbain. » Propositions de réflexions sur et contre la voiture.
« Pour nous, il existe une classe polluante. Il ne peut y avoir de sauvetage de la planète sans rompre avec le mode de production capitaliste et sans prendre en compte la lutte des classes et la problématique de l’impérialisme. » Synthèse des réflexions du groupe « union pour le communisme » sur la question de l'écologie.
Ce texte est écrit depuis l’expérience de la lutte à Bure et de l’offensive répressive qui la mine depuis un an et demi. Là-bas on voudrait résumer et enfermer plus de deux décennies de lutte tissées de milliers de visages et de gestes différents dans une seule vaste et même association de malfaiteurs décrétée par le ministère de l’intérieur à l’été 2017. La noyer sous une immense vague de répression. Partout où nous sommes, nous refusons de continuer à subir cette situation.
En collaboration avec Guillaume Deloison, une présentation de La nature est un champ de bataille (La Découverte, 2018) du sociologue éco-marxiste Razmig Keucheyan.
Ce petit texte propose une analyse de la résistance aux expulsions d’avril-mai 2018 à partir du rôle joué par les soutiens du mouvement d’occupation contre l’aéroport et son monde.
Mercredi 20 juin, 11 perquisitions ont eu lieu de Bure à Paris. Il y a déjà au moins 10 interpellations, 8 garde-à-vue (donc 5 toujours en cours), deux auditions libres (et d'autres à venir). Cette vague de perquisitions et d'arrestations est inédite. L’État nous construit un Tarnac bis, cette fois ci beaucoup plus ambigu. Nous appelons à des rassemblements partout mercredi 27 juin. Plus de nouvelles et d'informations bientôt
Aujourd'hui, des militantEs de la cause animale se persuadent qu'il est possible de tout comparer pour justifier son militantisme, voire même se placer comme victimes souffrant de la « végéphobie » pour que nous, extérieur à elleux, convergions naturellement vers elleux. J'ai eu un gros coup de gueule et j'aimerais bien qu'on sache qu'ielles n'auront pas leur place parmi nous s'ielles ne remettent pas en question leur discours.
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