Analyse et réflexion

Répression - prisons

La peau lisse son image

Bon, l’idée de départ, c’était de proposer un poisson d’avril. Mais... La réalité a vite rejoint la fiction ! Avez-vous remarqué que nous sommes abreuvé-es de séries policières ? De reportage du type Enquête d’Action où tous les flics, gendarmes, enquêteurs, avec leurs bagnoles, leurs cars, leurs fusils, leurs LBD, leurs drônes, leurs tasers, leurs gazeuses, même dans les plus petits bleds de France, sont là pour tabasser les gens faire régner la loi, l’ordre, et la tranquilité des (...)

Répression - prisons

DGSI : dernières techniques de drague…

Depuis 3 mois, plusieurs personnes à Marseille et dans dʼautres villes de France se sont faites « approcher » par les RG en lien avec la question du Rojava et du Kurdistan. A chaque fois, ces personnes ont été « contactées » de manière individuelle et isolée. Cette fois-ci, ce qui est visé par les flics est le soutien actif à la lutte au Rojava, mais régulièrement des histoires similaires arrivent à des camarades impliqués dans dʼautres luttes. À travers un exemple particulier, ce texte vise à analyser et à comprendre la stratégie des RG et mieux se défendre collectivement de la police..

Répression - prisons

Loi sécurité globale : pas encore votée, déjà appliquée !

Le 14 janvier 2021, passait au tribunal un de nos camarades interpellé·es et déferré·es à l'occasion de la manifestation du 12 décembre 2020 en opposition à la loi dite « Séparatisme » et à la loi Sécurité Globale. Il a obtenu un report d'audience en raison de l'absence de son avocate, l’audience aura lieu le 31 mars. En soutien à toutes les personnes interpellées, la Brigade de Solidarité Populaire Aubervilliers-Pantin revient sur la répression politique subie par les manifestant.es ce jour-là.

Répression - prisons

Reflets sécuritaires d’un capitalisme ordinaire - La grenouille, la marmite & le drone [radio]

La Loi sécurité globale a mis des dizaines de milliers de personnes dans la rue. Pourtant elle n’est qu’une toute petite partie de l’iceberg sécuritaire. Nous vous proposons avec cette émission d’explorer les eaux glacées du capitalisme sécuritaire. Il sera question - un peu - de la loi Sécurité globale mais surtout de l’approfondissement et de la généralisation de logique sécuritaire.

Répression - prisons

Ni label ni prison

Le 30 septembre 2020 a été inauguré le label PEPs : "Produit en Prison" que le ministère de la justice et l’agence du travail d’intérêt général et de l’insertion professionnelle ont eu l’audace de créer. Les entreprises labélisent ainsi leurs produits lorsqu'ils ont été fabriqués par des prisonnier.e.s. Ce label, qui se présente comme « solidaire et inclusif » labélise dans les faits l’exploitation du travail de personnes qui sont déjà précaires.

Répression - prisons

Loi sur la sécurité globale, un projet réactionnaire et liberticide

En plein contexte de reconfinement et de saturation des hôpitaux, et après la sidération suite aux attentats de Conflans et de Nice, le gouvernement et Darmanin sont essentiellement occupés... à réprimer les manifestations ! Une proposition de loi sera examinée en catimini le 4 novembre 2020, à peine deux semaines après sa proposition, pour réprimer (toujours plus) les manifestant·e·s. et les personnes des quartiers populaires, alors que tout le monde a les yeux rivés sur autre chose (Covid, élection américaine, attentats...). Présentation de ce projet liberticide.

Répression - prisons

Grenades de désencerclement (GMD) : il n’y a pas de bonnes grenades !

Le sinistre mis en cause pour viol qui nous sert de ministre de l’Intérieur vient d’annoncer des mesures censées nous préserver de la brutalité policière, tout en accordant l’anonymat aux policiers en rendant délictuelle la diffusion d’images de policiers commettant des violences. Parmi ces mesures, Darmanin annonce que tout tir de LBD serait désormais supervisé par un autre agent de police que le porteur de l’arme, mesure dont on a vu toute l’hypocrisie dans l’utilisation des GLI F4 : souvenez-vous, après la mort de Rémi Fraisse, Bernard Cazeneuve avait décidé de « durcir les modalités d’emploi des grenades lacrymogènes à effet de souffle, dites “GLI” pour grenade lacrymogène instantanée », affirmant que « l’utilisation de ces munitions devra se faire en binôme, un binôme composé du lanceur lui-même et d’un superviseur ayant le recul nécessaire pour évaluer la situation et guider l’opération ». Un article initialement publié sur Desarmons les !

| 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | 7 | 8 | 9 | ... | 16 |

Suivre tous les articles "Analyse et réflexion"