A propos de l’occupation de la Cinémathèque Française
Le 6 mai la Cinémathèque Française a été brièvement occupée, mais le conseil d'administration de la cinémathèque a appelé les CRS.
Le 6 mai la Cinémathèque Française a été brièvement occupée, mais le conseil d'administration de la cinémathèque a appelé les CRS.
De la nécessite d'une position radicale sans ambiguïté sur la répression policière pour donner une chance au mouvement.
L'appel à la grève générale a été lancé ! Cependant , nous devons franchir un cap supplémentaire : pour bloquer l'économie et faire plier l'actionnaire, le patron du CAC 40 et le gouvernant définitivement, nous devons refuser de travailler. Plus qu'un appel à la grève générale, appel à la démission générale !
Communiqué fédéral de la Coordination des Groupes Anarchistes dans la mobilisation contre la loi « travail » et son monde.
« Nous sommes des manifestant.e.s contre la loi Travail. [...] Nous écrivons ce texte en défense des personnes interpellées suite au feu de joie du mercredi 18 mai, dans lequel une voiture de police a disparu. [...] Si nous écrivons ce texte, ce n'est pas pour nous adresser aux juges de ce pays mais à vous que nous croisons tous les jours un peu partout. Méfiez-vous du prétendu bon sens des flics, des ministres et des médias. » Ce texte est une tribune libre en soutien aux inculpés du 18 mai. Il est la propriété de celles et ceux qui s'y reconnaissent.
Un premier article publié sur Paris-Luttes.info, intitulé « Pourquoi Emmaüs ou pourquoi pas Emmaüs ? » revenait sur un épisode notable de la manifestation contre la loi Travail du jeudi 26 mai à Paris. Fait rare, des personnes inscrites dans des pratiques de casse ont constitué un cordon devant Emmaüs pour empêcher qu'il ne soit attaqué. Si ce premier texte condamne une attitude « autoritaire », il fait l'impasse sur des questions stratégiques centrales. Une autre analyse :
Lors de la manifestation contre la loi Travail du jeudi 26 mai à Paris, l'attaque de la devanture d'un concessionnaire Skoda est chaleureusement soutenue par des centaines de manifestant-e-s. Quelques minutes plus tard, des personnes qui applaudissaient la chute de la vitre du magasin automobile se mettent autoritairement en cordon devant une boutique Emmaüs Solidarité pour la protéger de celles et ceux qui peut-être auraient souhaité s'attaquer à sa vitrine. Ce petit épisode nécessite de refaire un point historique sur ce qu'est Emmaüs. En effet, peu de personnes savent qu'Emmaüs se fait une image respectable et du fric sur le dos des plus pauvres d'entre nous et notamment des personnes dites migrantes.
Les auteurs du tract « qu'on bosse ou pas » remettent ça, cette fois à propos de la grève, de la casse et de la police. Un tract diffusé notamment dans la manif du 26 mai.
L'image est devenue omniprésente dans nos manifs. Au premier coup dans une vitrine, à la première lacrymo qui tombe, un nombre bien trop conséquent de personnes dégainent immédiatement leurs appareils photo, caméras ou leurs smartphones. Ceci sans se préoccuper ni de ce qu'ils feront de ces images ni de la possibilité de mettre en danger, même inconsciemment, bon nombre de manifestant-es. Lancer une réflexion sur l'image en manif et sa potentielle dangerosité devient urgent. Quelques idées pour faire avancer.
Ticket de transport, parcmètre, caisse enregistreuse, contrôleur, gendarmette, vigile. Tous les jours. Et il faudrait en plus leur sourire.
« Les modes d’actions sont multiples. S’il vous plaît, arrêtez de les hiérarchiser. Comprenez qu’il faut que nous soyons unis et pas dans un discours plein de morgue les uns envers les autres. "Non violents" et "violents" doivent être unis. Car ils ont tous besoin les uns des autres. »
L’organisation sociale qu’est le capitalisme s’appuie sur des principes de domination déguisés en une science connue sous le nom d’économie, où le système de valeur imposé par la force, et la comptabilité, s’imposent sur les principes vitaux (celui qui n’est pas en mesure de trouver sa place meurt). Mais à travers l’État nation et son pouvoir despotique, le capitalisme est surtout religion et ainsi s’impose dans les esprits comme une organisation naturelle.
Sur la question de la violence, dans et autour de Nuit Debout. La non violence existe-t-elle ? A -t-elle existé ? Comment répondre a la violence de l'état ? De l'argent ? Y a-t-il une alternative ou bien est-ce tout simplement un faux probleme ?
Lors de la manifestation du 1er mai à Paris, les forces de l'ordre ont eu recours de manière intensive aux grenades dites « de désencerclement », occasionnant un grand nombre de blessé-e-s, dont certain-e-s gravement. C'est l'occasion de rappeler ce que sont vraiment ces grenades.
Mam, On a discuté ce matin au café, avec mes amis. On cherche une manière de réagir à ce qui nous arrive à tous en ce moment. L’état d’urgence, renouvelé une troisième fois suite à des attentats – mais en vertu duquel aujourd’hui des gens sont interdits de manifestation. Interdits même de quartiers entiers. Interdit de dire qu’on n’est pas d’accord, imagine. Même l’Union Européenne dit que c’est illégal de faire ça.
Ce jeudi 26 mai les moments d'affrontements ont été brefs mais ont conduit rapidement à de nombreuses blessures. Mais ce qui m'est apparu davantage au cours de cette journée ce sont les aspects pyschologiques et séquelles sur le moyen terme, dans un mouvement social qui se prolonge, avec des affrontements intenses et brutaux qui se produisent très régulièrement.
Ce printemps 2016 sera définitivement celui de la discorde et de la crispation. Au centre de l’actualité, cette fameuse Loi Travail qui n’en finit plus de faire parler d’elle. Le traitement de l’information, lui, depuis quelques années, est entré dans une nouvelle ère. De « punchlines » politiques sans aucune retenue en débats dont la neutralité est sérieusement à remettre en question, c’est une véritable bataille qui se mène dans les médias. Celle de l’opinion publique. Des politiques (...)
Acrimed, l'observatoire critique des médias, livre ici une analyse intéressante du discours médiatique censé traiter l'actualité sociale. Relevant et mettant en perspective les occurrences et l'uniformisation du propos, d'un média à l'autre, le constat de partialité est accablant. Le blog Big Browser du Monde, revient sur ces collusions politico-médiatico-patronales.
Pour que le slogan « continuons le début » n'en reste pas au stade embryonnaire et qu'aucun d'entre nous ne retourne à la vie qu'il menait avant, nous avons établi, à quelques-uns, une liste d'idées, que nous laissons libre à chacun de développer selon la situation locale de la lutte.
Dans le contexte actuel, il est plus qu'important de contre-balancer la propagande de l’État qui tend à nier les violences policières. Entretiens réalisés avec des personnes gravement blessées par la police.
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