nuit debout

À lire ailleurs

Pour celleux qui bougent (en 2023) : rétrospective sur la genèse du cortège de tête

La mobilisation contre la réforme des retraites constitue le plus grand mouvement social en France depuis des années. Pourtant, à hauteur de pavé, l’ambiance dans les rues paraît relativement morose, l’énergie manque et l’encadrement policier étouffe. Beaucoup regrettent 2016 et ses suites, soit l’apparition de nouvelles manières de manifester et de déborder le rituel syndical, ce qu’il est de coutume d’appeler le Cortège de Tête. Dans le texte qui suit, d’anciens lycéens participants du MILI (Mouvement Inter Luttes Indépendant) reviennent sur cette période et la genèse du fameux Cortège de Tête. Ils viennent nous rappeler que pour que s’inventent de nouvelles formes à même de créer des brèches et d’ouvrir des possibles, il faut parfois quelques « conditions objectives » mais surtout et toujours, de l’audace.

Analyse et réflexion

[Radio] Entre Macron et Mélenchon, les classes moyennes salariées

Les classes moyennes salariées peuvent parier sur un cheval néolibéral (Macron) ou un cheval altercapitaliste (Mélenchon), elles n’en sont pas moins globalement des défenseuses du capitalisme, du compromis capital-travail, de l’État et de sa classe politique, et cela alors même qu’elles se prétendent des représentants des classes populaires lorsqu’elles mènent leurs luttes soi-disant anticapitalistes (Occupy, Nuit Debout, etc.). Cette position structurellement contre-révolutionnaire n’est pas un effet du hasard, mais découle de leur rôle d’encadrement du prolétariat et du procès de production capitaliste, ce qui leur confère un sursalaire et une autorité, assurant leur fidélité au capital et son État en même temps que leur séparation d’avec l’ensemble du prolétariat. Loin de se contenter d’une dénonciation rituelle de l’interclassisme, cette émission vise à une analyse radicale des classes moyennes salariées et son rôle contre-révolutionnaire en tant que classe, mais dont des membres peuvent devenir révolutionnaires – avec Alain de Carbure.

À lire ailleurs

Sur le mouvement contre la loi travail, une lutte en turn-over

Dans la France post-fordiste, les luttes de grande ampleur étaient menées par les fonctionnaires, ou a minima conjointement avec eux. Après 1968, les mouvements sociaux finissent par s’inscrire dans le principe de grève par procuration : le public fait grève, le privé suit comme il peut. Cela durera jusqu’en 2010, quand les fonctionnaires abandonnent les rênes des mouvements ; c’est alors qu’un autre schéma s’esquisse. Texte tiré du site Swaggcocos.

Mémoire

[Brochure] Discussions sur la loi travail

« Témoignage, analyse et perspective anti-autoritaire sur le mouvement social de la loi travail en France » En France, au printemps 2016, 4 mois de blocage de l’économie, d’émeutes, d’occupations de bâtiments, de début de pénurie d’essence, d’actions directes, de grèves etc n’ont pas suffit à faire plier le gouvernement de gauche contre une loi libérale. Retour sur ce mouvement social qui a laissé des traces et permis à beaucoup de gens de se retrouver pour lutter.

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