Déclaration de la campagne unitaire pour la libération de Georges Abdallah à l’occasion du 1er mai 2020.
Nous avons tout un monde à gagner ! La résistance est un droit ! Liberté pour Georges Abdallah !
Nous avons tout un monde à gagner ! La résistance est un droit ! Liberté pour Georges Abdallah !
Une hécatombe ! Des morts par milliers chaque jour, des hôpitaux à genoux, un « tri » odieux entre les malades jeunes et vieux, des soignants à bout de forces, contaminés et qui parfois succombent. Partout le manque de matériel médical. Des gouvernements qui se livrent une concurrence effroyable au nom de « la guerre contre le virus », des marchés financiers en perdition, des scènes de rapine surréalistes où les États se volent les uns les autres les cargaisons de masques, des dizaines de millions de travailleurs jetés dans l’enfer du chômage, des tombereaux de mensonges proférés par les États et leurs médias… Voilà l’effrayant spectacle que nous offre le monde d’aujourd’hui ! La pandémie du Covid-19 représente la catastrophe sanitaire mondiale la plus grave depuis la grippe espagnole de 1918-1919 alors que, depuis, la science a fait des progrès extraordinaires. Pourquoi une telle catastrophe ? Comment en est-on arrivé là ?
TOUJOURS ET ENCORE D'ACTUALITÉ : Ce texte a été publié fin avril sur le site Mouvement du jour d'après, en relation directe avec le 1er mai qui se profilait. Nous l'avions publié en regard d'un deuxième texte : « Nous ne confinerons pas notre colère ». Ces deux textes s'inscrivent dans le travail de réflexion collectif en cours pour sortir d'une virtualité très contagieuse et qui a largement sévi lors de ce 1er mai. Un texte déjà publié par d'autres sur ce site est aussi un bon exemple de ce travail nécessaire de réflexion et de critique : 1er mai : pour des cortèges sans cortèges
Qu’en mai des millions de fleurs s'épanouissent. International Socièty of Historical Defeat. Mourad Beleksir / Najet Benshorf
Tandis que le monde doit faire face à la pandémie de Covid-19 et que nous devons appliquer certaines mesures sanitaires strictes comme le confinement, nous continuerons à prôner la solidarité de classe avec les travailleuses et les travailleurs, avec les personnes les plus vulnérables et à exercer notre esprit critique. D’ailleurs, ce n’est certainement pas ce gouvernement ou les forces de police qui exerçaient hier encore leur violence contre nous, qui nous dicteront ce que nous devons faire.
La commune libre s'organise pour repenser l'interdépendance entre ses habitants afin qu'une organisation choisie et construite collectivement se fasse dans les domaines qu'ils jugent nécessaires (alimentation, énergie, organisation interne, philosophie, etc.). Les « communes libres » pensent leur relation avec le système dans une optique de libération ou de questionnement vis-à-vis des dépendances imposées (travail, voiture, loyer, dettes, crédits, mœurs, etc.). Pour voir fleurir des communes libres dans les quartiers, les villes, les villages, sur les lieux à défendre ou à préserver, il faut penser une auto-organisation qui permette à celles et ceux qui en font le choix de sortir du quotidien qu'ils connaissaient, de manière durable, en envisageant le présent non plus sous l'angle de la survie, mais sous celui de la vie.
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