« Zone Interdite » : « La journaliste voulait des barbus, des djellabas »

Depuis la diffusion d’un sujet sur les « nouveaux ghettos », « Zone Interdite » est accusée de véhiculer des clichés sur la banlieue. M6 et les boîtes de prod’ soutiennent que leur travail est conforme à la réalité.

Dimanche, le magazine « Zone Interdite » (M6) a consacré une émission aux cités HLM. Un mini-tour de France intitulé « Quartiers sensibles : le vrai visage des nouveaux ghettos », qui parle, pêle-mêle, de communautarisme musulman, de deal et d’ados à la dérive (à revoir en replay sur le site de M6).

De nombreux internautes ont réagi sur les réseaux sociaux, prenant la chaîne à partie, coupable, selon eux, d’alimenter la parano collective, voire le racisme.

Quelques heures après la diffusion du sujet – qui juxtapose le travail de deux boîtes de production –, les Jeunes communistes de Bobigny-Drancy (Seine-Saint-Denis) ont annoncé, via un communiqué, leur intention de porter plainte contre M6 pour diffamation. En cause, notamment, les passages tournés à Bobigny, qu’ils assimilent à de « la propagande racoleuse, mensongère et réactionnaire ». Deniz Kiraz, l’un des militants à l’origine de l’initiative, explique :

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Rien de nouveau finalement, ce n’est pas la première fois que les médias de masse font la propagande de clichés, voire une propagande raciste et islamophobe. Que cela soit pour des raisons économiques ou autres.
Mais cela me permet de revenir sur la nécessité d’avoir des moyens de s’informer indépendants. Indépendants du marché déjà.
Je pense aussi que la pseudo-neutralité du journaliste, n’existe pas. En effet, le choix des sujets et de la manière dont on les traite, la façon de s’organiser pour travailler ensemble, etc, reflètent nos positions politiques.
Donc à chaque fois qu’on nous parle de neutralité, méfiance !

Localisation : région parisienne

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