[Toulouse] Le procès d’un fasciste : Matthieu Clique

Jeudi 27 avril se tenait au tribunal pénal de Toulouse le procès de Matthieu Clique, né le 1er août 1988, ancien chef du bloc identitaire (aujourd’hui reformé sous la plus lisse "génération identitaire") toulousain, ancien militant du « syndicat » très à droite qu’on a vu un moment à l’université Toulouse 1, l’UTIL, et militant anti-avortement auteur de vidéos sur le sujet qui nous avaient beaucoup fait rigoler. Ce procès est arrivé près de 5 ans après l’agression sur la place Arnaud Bernard par l’équipe de Clique d’un étudiant chilien, Andres, qui avait failli y laisser sa vie et s’en était sorti de peu et hémiplégique.

Jeudi au tribunal, donc, si la juge souhaite « ne pas rentrer dans un débat politique », c’est qu’elle connait le profil de l’accusé, qui a passé 4 mois en préventive pour l’affaire, mais aussi de son avocat, Pierre-Marie Bonneau, affreux parmi les affreux, militant placard de l’Oeuvre Française et cofondateur des Jeunesses Nationalistes, qui tente dès le début de l’audience de discréditer un des témoignages qui accablent Matthieu Clique sous le prétexte que celle qui a vu les faits depuis sa fenêtre aurait été une fois candidate à une élection sur une liste du NPA.

Victime d’un complot policier ?

En dehors des témoins qui se trouvaient par hasard ou par habitude sur Arnaud Bernard ce soir là, les récits qui renvoient tous à la culpabilité de Clique viennent surtout... de ses anciens amis, qui ont un à un balancé Matthieu aux flics lors de leurs auditions répétées, en affirmant et réaffirmant que c’était bien lui l’auteur du coup de pied au plexus qui a fait chuter Andres.

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