Rémi Fraisse mort à Sivens : fin de garde à vue pour le gendarme qui a lancé la grenade

Hier soir le 14 janvier, on apprenait par Le Parisien que la garde à vue pour "violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner, faits commis par une personne dépositaire de l’autorité publique dans l’exercice de ses fonctions" du gendarme qui a lancé la grenade offensive le soir de la mort de Rémi Fraisse avait été levée sans retenir de charges.

On appréciera le communiqué rassurant de la gendarmerie qui explique que, ça va, la garde à vue c’est un passage obligé par la loi, mais bon, on sait qu’il est innocent, quoi...

Déjà début décembre 2014, l’Inspection générale de la gendarmerie (IGGN-équivalent pour les gendarmes de l’IGS pour les flics) avait estimé que les enregistrements de la scène prouvaient que les avertissements préalables au lancer de grenade avaient été effectués.
L’enquête concluait que le gendarme « démontre sa volonté d’éviter de blesser un manifestant en prenant la précaution d’utiliser une paire de jumelles pour vérifier si personne ne se trouve dans la zone ». Ah ouais, c’était pas pour mieux viser, les jumelles ?

C’est à la mode, l’apologie du terrorisme... d’État !

PS : RDV nombreu-ses-x au tribunal de Paris demain à 9h en soutien aux antifas poursuivis après les manifestations non autorisées en novembre

Localisation : Malakoff

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