Nous, les femmes, sommes doublement exploitées : à la maison, où nous fournissons un travail gratuit ; au travail, où nous sommes exploités par les patrons.
Cette loi renforce la précarité et la flexibilité !
Cette loi ne répond à aucune des urgences sociales pour les femmes des classes populaires. Cette loi « Travail » rend général la flexibilité des horaires et l’allongement du temps de travail. Elle aggrave une précarité qui touche les femmes de plein fouet :
- 82 % de temps partiels sont occupés par des femmes, dans des emplois pénibles aux horaires souvent très contraignants : travail de nuit et du week-end, horaire morcelés dans le commerce et la restauration
- 2/3 des salariés à bas salaires sont des femmes : les pousser au temps partiel réduira encore ces salaires !
- seule une mère de famille monoparentale sur deux a un emploi et plus de 30% vivent sous le seuil de pauvreté : ce n’est pas en désorganisant la journée de travail que ça va changer !
- Les femmes sans-papiers, sont déjà doublement discriminées, soumises à la toute-puissance de leurs patrons !
- Les femmes immigrées et les descendantes de l’immigration subissent une discrimination raciste forte
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