Pourquoi la police ne fera pas un bon arbitre lors de la manif anti-FN du 29 novembre à Lyon

Texte d’analyse publié sur Rebellyon ou est posé la question de l’attitude face à la police pour la manifestation antifasciste de Samedi à Lyon.

Dès les premiers appels à venir manifester contre la tenue du congrès du Front National à Lyon le 29 novembre, la préfecture du Rhône s’est fendue d’un curieux communiqué dans lequel elle indiquait qu’elle prévoirait un « dispositif policier adapté », permettant notamment de séparer les deux camps.

Malgré l’équilibre apparent de cette déclaration, le Préfet indique par là qu’il a clairement choisi son camp : les cadres du FN voulaient justement pouvoir discuter tranquille à la cité internationale, pour préparer les élections de 2017 et continuer à peser sur le débat démocratique actuel (où il est déjà bien question de sécurité, de traque aux assistés et aux immigrés clandestins, etc.) ; les opposants un peu conséquents, par contre, ont sûrement l’intention d’aller perturber leurs sales conciliabules, et ils risquent donc de se retrouver avec des cordons de CRS en travers de la route.

La police a choisi son camp. Et ce n’est pas une surprise. En étant un peu au fait de notre actualité politique et sociale, trois séries de raisons expliquent déjà pourquoi flics et fachos risquent bien de faire cause commune la semaine prochaine...

Parce que la police est républicaine

Ça veut dire qu’elle défend les institutions républicaines et avec elles un certain sens des convenances et des responsabilités : entre l’auto-proclamé premier parti de France, qui vient tenir à Lyon son congrès officiel, et de l’autre côté des jeunes incontrôlés, des militants radicaux ou droits de l’hommistes et des syndicalistes adeptes du blocage systématique... on voit assez bien de quel côté le poids de la matraque est supposé basculé le 29 novembre.
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Mots-clefs : CRS | Front National | police

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