RESTONS DEBOUT CONTRE LA LOI TRAVAIL ET SON MONDE !
Quatre mois de lutte contre la loi Travail...et on continue !
Depuis la première manifestation du 9 mars, des milliers de salarié-e-s, d’étudiant-e-s, de chômeur-se-s, ont montré leur opposition au projet de loi « Travaille ! ». Dans les facs et les lycées, sur les places et dans les entreprises, nous nous sommes organisé-e-s en assemblées et nous avons fait grève contre la loi Travail et son monde : celui de la précarité et du chômage pour la grande majorité. Tout au long de la mobilisation, nous avons exigé le retrait du projet de loi. Le pouvoir n’a eu pour seule réponse que l’usage du 49-3, les insultes contre les grévistes et les coups de matraques contre les manifestant-e-s. Ce gouverne-ment minoritaire au sein de la population ne nous a pas intimidé et la majeure partie de la population soutenait les manifestants et se prononçait largement contre la loi.
Une loi au service des patrons !
Si cette loi a suscité beaucoup de colère, c’est parce qu’elle donnera encore plus de moyens au patronat pour nous exploiter. Voici certains points de la loi : heures supplémentaires moins bien payées, facilitation des licenciements, plus de pouvoirs pour contourner l’opposition des syndicats etc. En clair, faire travailler plus les salariés qui ont un emploi, les rendre plus corvéables pour les patrons, tandis que les licenciements ne feront qu’augmenter le chômage.
Ce que le parlement a fait, la rue peut le défaire !
Aujourd’hui, il est urgent d’être tou-te-s uni-e-s pour l’abrogation de cette loi infâme qui a déjà décomplexé le grand patronat : chez SFR, 4145 emplois vont être supprimés. La direction de Bouygues a annoncé la suppression des RTT contre une « augmentation » salariale de... 2%. Ensemble nous pouvons encore agir pour abroger cette loi. En 2006, le Contrat Première Embauche avait été voté par les députés mais la mobilisation avait empêché sa promulgation.
Etudiant-e-s, profs, personnels, salari-é-e-s, ensemble nous sommes plus fort-e-s que le patronat et son gouvernement. Dès le 15 septembre, journée de manifestation et de grève, montrons-leur que nous resterons debout contre la loi Travail et son monde.
