Paris 18 : le préfet de police veut jouer à Zorro et se prend une branlée

Dans cet État, comme dans tous les États, on vole les prolos et discrimine les immigréEs, pour mieux les exploiter. C’est dans ce contexte là que les « tresseurs » se sont défendus d’une agression ouverte.

J’ai qu’une chose à dire : bien fait, « sheh » ! Je dirais même plus « sheh fik ».

Lors d’un déplacement au Sacré-Coeur, samedi dernier, Bernard Boucault a reçu une gifle et un coup de pied.

Heureusement que l’uniforme n’impressionne plus. Je vais pas faire une liste de tous les assassinats et blessures commises par les keufs. Sans compter toutes les agressions physiques et verbales qu’on relève même plus. Mais en fouillant sur le site de paris-luttes.info vous pouvez en trouver quelques-unes.

L’uniforme n’impressionne plus. C’est le constat établi par des riverains du square Louise-Michel, situé dans le 18e arrondissement, parmi lesquels certains ont contacté Le Point.fr. Samedi après-midi, vers 16 heures, le préfet de police Bernard Boucault, accompagné de Jacques Meric, ancien conseiller police de Manuel Valls place Beauvau et actuel patron de la sécurité publique de l’agglomération parisienne, débarquent à proximité du Sacré-Coeur.

Sérieux quelle idée de venir au square « Louise Michel ». Je vous rappelle qu’elle s’est faite connaitre notamment lors de sa participation active dans l’épisode insurrectionnel qu’on appelle la « Commune de Paris ». ça me semble naturel que des prolos, immigréEs de surcroit, se rebellent un minimum.

Au bas de la butte Montmartre, les habitants et les touristes sont régulièrement importunés - certains agressés verbalement ou physiquement - par des joueurs de bonneteau ou par des « tresseurs ». Ces derniers nouent des bracelets autour du poignet des promeneurs, lesquels, une fois ferrés, doivent les « acheter ». Lorsqu’ils refusent, la situation peut dégénérer.

Prolos + immigréEs = coup de poing si tu viens me faire chier !

C’est dans ce contexte que le préfet effectue sa sortie. Le trio - Boucault, son chauffeur et Meric - descend de son véhicule afin de mettre fin au manège des tresseurs. Mais les contrebandiers ont du répondant. Le préfet de police reçoit alors une gifle, Jacques Meric un coup de pied et le chauffeur un coup de poing. S’il est impuissant à mettre hors d’état de nuire ce commerce illicite, le préfet Boucault peut désormais poursuivre ses agresseurs pour violences volontaires sur personne dépositaire de l’autorité publique.

Dans cet État, comme dans tous les États, on vole les prolos et discrimine les immigréEs, pour mieux les exploiter. C’est dans ce contexte là que les « tresseurs » se sont défendus d’une agression ouverte.

Tiré d’un média de masse

Titre tiré du site brève du désordre

Une petite musique pour illustrer le tout (Fuck the police de Première Ligne) :

Fuck the police | BBoyKonsian
Mots-clefs : police
Localisation : Paris 18e

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