[Vidéo] Les Lilas : nouvelle affaire de violence policière en Seine-Saint-Denis

Encore une fois les flics se font plaisir et tabassent gratuitement un passant (noir est-ce un hasard ?). Manque de bol pour la flicaille, des témoins de l’agression filment avec leur téléphone la scène. C’est toujours un bon reflexe quand la police commence à contrôler que de sortir son smartphone pour dissuader ou enregistrer une agression policière et témoigner.

La scène se déroule dans la nuit de vendredi à samedi 27 mai dans une rue de la commune des Lilas (Seine-Saint-Denis), à l’est de Paris. Elvis, 40 ans, a bu quelques verres chez des amis et s’arrête dans un restaurant kebab avant de rentrer chez lui. Ce père de famille, agent de maintenance, discute à l’extérieur avec les autres clients et vapote en attendant sa commande.

Une voiture de police en patrouille s’arrête devant l’établissement et un agent demande à Elvis de se soumettre à une contrôle d’identité. « Pour quel motif ? » répond-il. Immédiatement, les deux policiers descendent du véhicule et le mettent au sol. La vidéo amateur que « l’Obs » s’est procurée, filmée au smartphone par un témoin sur place, montre qu’Elvis est frappé de plusieurs coups de pieds à la tête. Entouré par deux policiers et parfaitement immobile, il reçoit ensuite un violent coup de talon à la tempe, qui propulse sa tête contre le trottoir.

Le policier a été supendu le temps de l’enquête et l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) a été saisie. Une enquête est ouverte.
On apprend plus loin dans l’article que la victime a été amenée à l’hopital par les pompiers appelés par des témoins de la scène.

Selon le témoignage d’Elvis, la suite de la nuit n’a rien arrangé à son état d’incompréhension. Après avoir été emmené par les pompiers à l’hôpital Tenon, il est soumis à des examens de contrôle et des radios de la tête et de la nuque. [...]
Problème, « à son grand étonnement », deux policiers – qu’il n’a jamais vus et dont il a pris une photo – l’attendent en salle d’attente : « Après avoir récupéré mes radios, les deux policiers m’ont dit qu’ils me ramenaient chez moi, mais en fait ils m’ont amené directement en voiture au commissariat du 20e arrondissement [situé à quelques dizaines de mètres, NDLR]. Ils m’ont laissé sortir seulement le samedi à 17h30 », détaille-t-il.
« Quand j’ai quitté le commissariat le samedi, j’ai découvert dans mes affaires une amende pour ivresse sur la voie publique. Là encore, on ne m’a rien expliqué. »

Comment les policiers étaient-ils au courant de la présence de la victime à l’hôpital ? Les pompiers auraient-ils prévenu la Police de la présence de la victime au urgence ? Ou est-ce le personnel hospitalier ?

Tout notre soutien à cette nouvelle victime de la violence policière quotidienne.

Sans justice pas de paix !

Les extraits sont issus d’un article de L’Obs

Localisation : Les Lilas

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