Non-lieu pour les flics qui ont tué Amadou Koumé

Sa mort dans un commissariat du 10e arrondissement, début mars, avait été cachée pendant 1 mois. Les flics avaient fait de fausses déclarations sur les circonstances de son décès. Un non-lieu vient pourtant d’être rendu. Un de plus pour un meurtre policier, dans un commissariat connu pour ses violences à répétition.

La famille d’Amadou Koumé a transmis ce message hier :

Bonjour à tous,

Nous venons d’apprendre le non lieu de la part du procureur sur l’affaire Amadou Koumé. Il s’agit là d’une énième injustice dans le traitement judiciaire. Nous continuerons à demander vérité et justice aussi longtemps que nécessaire.

Nous appelons tous nos soutiens à redoubler d’efforts aujourd’hui comme demain, ensemble.

Cordialement,
la famille Koumé

Fin septembre, les proches d’Amadou Koumé avaient appris les circonstances réelle de sa mort :

L’autopsie est accablante : la mort d’AMADOU résulte d’un œdème pulmonaire survenu dans un contexte d’asphyxie avec traumatismes facial et cervical. L’autopsie fait état de plusieurs hématomes sur le corps et le visage. Selon la police Amadou a été interpellé car il « tenait des propos incohérents ! ». Mais des interrogations demeurent !

Amadou à été arrêté à 00h30 et la mort déclarée à 2h30. Sachant que le commissariat se trouve à 600m du lieu de l’arrestation, qu’ont fait les policiers avec Amadou pendant 2h dans leur véhicule !
Pourquoi avoir dit à la famille qu’il avait fait un malaise ?

Amadou a été menotté dans le dos et mis à terre. Il ne représentait donc aucune menace. Pourquoi est-il mort ? Pourquoi l’acte de décès a été déclaré par un commandant de police et non par un médecin du samu ?

Pourquoi un juge d’instruction n’a toujours pas été saisi malgré la gravité des faits ?

Localisation : Paris 10e

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