« "Les Scotcheuses", c’est le nom d’une idée qu’on aimerait bien faire durer : des films en Super 8 qui se mêlent à des luttes en cours ; une équipe toujours changeante, faite de ceux et celles qui sont là ; une envie de faire un cinéma militant qui ne soit pas comme on l’attend. »

PROGRAMME DE LA JOURNÉE
Samedi 22 novembre

15h : Atelier fabrication de masques

18h : Pièce de théâtre "Aucune terre en vue, aucune mer non plus d’ailleurs" création estivale fulgurante sur une prison perdue en mer et plein d’autres remous

Petit repas

20H30 : Film super 8 "Sème ton western" film-collage, musique en direct, réalisé à la ZAD de Notre-dame-des-Landes par les Scotcheuses (fantaisie, lutte, burlesque et funéraille)

Concerts
JENNY : chants poético-keupons
ENFANCE SAUVAGE : Bal masqué punk

Et pour finir : Boum boum !

à la Parole Errante 9 rue François Debergue, Montreuil, métro Croix de Chavaux

entrée libre

contact : scotcheuses@riseup.net

« Avec les Scotcheuses, nous fabriquons des films avec des collectifs en lutte, auxquels nous appartenons ou avec des ami.es qui cultivent différentes formes de résistance au monde qui nous gouverne, et potentiellement avec toutes celles et tous ceux qui partagent l’idée que le cinéma peut nourrir ces luttes et ces résistances, en les propageant, en les éclairant et en en conservant des traces pour l’avenir. Nos films sont faits avec de la pellicule "super 8", qui se monte avec du scotch - d’où notre nom. Certain-es ont déjà une histoire avec la fabrication de films, d’autres non, et chaque film est l’occasion d’un apprentissage partagé et d’une transmission des pratiques.

« D’un film à l’autre, l’idée est toujours un peu la même : faire un film collectif en Super 8, ouvert à tou-te-s celles et ceux qui le veulent, où le processus de ce qui est en train de se faire est aussi important que le film qui en résultera. S’inscrire dans des luttes en cours, déjà pour y participer, mais aussi pour y apporter la question du cinéma : on essaye de réinventer (un peu) un cinéma politique qui ne reproduise pas le « film militant » dans sa forme un peu aride (type documentaire explicatif), en renouant avec la fiction, l’imaginaire, et en cherchant des processus de fabrication qui permettent de s’y joindre à tout moment...

« C’est aussi important pour nous de penser la projection comme un vrai moment de rencontres, qui ne soit pas que celui de la présentation d’un film, mais aussi une occasion de parler - peut-être d’une façon nouvelle - des luttes en question, et qui déborde...

« Comme les bobines de pellicule du dernier tournage ont eu raison de nos dernières ressources, on appelle à soutien pour pouvoir continuer à fonctionner sans « recettes » (à tous les sens du terme) et sans financement public. Et aussi parce qu’on a bien envie de faire une teuf ! »